Le président du groupe coopératif des Vignerons du Narbonnais est retrouvé assassiné dans un bac de récupération de sa machine à vendanger.
Entre jalousies multiples, spéculations de tous bords, luttes pour le pouvoir, règlements de comptes et adultère, Jepe Llense, le Maigret catalan, a fort à faire pour remonter l’écheveau des pistes criminelles sur les terres “gavaches” de son ami José Trapero.
Huitième polar de Daniel Hernandez, Les Cathédrales du vin nous replonge dans le monde viticole du Languedoc-Roussillon.
Après un premier opus, Les vendangeurs du Caudillo (2007), où l’auteur témoignait des années cinquante et de ses traditions paysannes, il brosse cette fois le tableau d’une profession en profonde mutation qui, le désarroi mis de côté, tente de trouver un nouveau souffle face aux enjeux de la mondialisation.
Les lecteurs retrouveront avec plaisir dans ces pages le duo d’enquêteurs de choc qui, depuis plusieurs années, mène la vaste saga policière de Daniel Hernandez.
EXTRAIT
Fidèle à ses habitudes de Maigret catalan, Jepe Llense a pris ses quartiers dans le village du crime : en l’occurrence Ouveillan. Ce patelin gavatx enfoncé dans les terres loin des grandes villes et de la mer, c’est celui de son ami José ; aussi il le connaît depuis des lustres, depuis les années quatre-vingt. De visite en virée, il a suivi ses évolutions. Il a vu son âme, sa vie changer, avec, ces derniers temps, la désagréable sensation d’assister à la dégénérescence accélérée d’une économie, d’une civilisation, celle des vignerons.
Jepe loge à l’Hôtel Jalabert, pour les habitués Chez Jeannette, l’unique pension des lieux, une institution centenaire qui jouxte la Place des Pénitents à deux pas de la mairie. Pâté triangulaire, ses locaux n’ont guère évolué depuis le temps du relais des diligences. Idem pour la gastronomie : la nouvelle cuisine n’a pas trouvé grâce auprès de l’aubergiste. Invariablement, le menu unique de la maison propose un assortiment de charcuteries locales, un plat du jour traditionnel – ragoût, cassoulet, daube, pot-au-feu, gibier, volaille, grillade… – plus fromage et dessert. Le tout à profusion et accompagné du vin de La Cave à volonté. Des calories en veux-tu, en voilà !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Daniel Hernandez est ingénieur au CNRS à Odeillo. Passionné de littérature policière, il a écrit plusieurs polars dont Croix de sang au Grand Hôtel, finaliste du Prix du premier polar au festival de Lens.
Le président du groupe coopératif des Vignerons du Narbonnais est retrouvé assassiné dans un bac de récupération de sa machine à vendanger.
Entre jalousies multiples, spéculations de tous bords, luttes pour le pouvoir, règlements de comptes et adultère, Jepe Llense, le Maigret catalan, a fort à faire pour remonter l’écheveau des pistes criminelles sur les terres “gavaches” de son ami José Trapero.
Huitième polar de Daniel Hernandez, Les Cathédrales du vin nous replonge dans le monde viticole du Languedoc-Roussillon.
Après un premier opus, Les vendangeurs du Caudillo (2007), où l’auteur témoignait des années cinquante et de ses traditions paysannes, il brosse cette fois le tableau d’une profession en profonde mutation qui, le désarroi mis de côté, tente de trouver un nouveau souffle face aux enjeux de la mondialisation.
Les lecteurs retrouveront avec plaisir dans ces pages le duo d’enquêteurs de choc qui, depuis plusieurs années, mène la vaste saga policière de Daniel Hernandez.
EXTRAIT
Fidèle à ses habitudes de Maigret catalan, Jepe Llense a pris ses quartiers dans le village du crime : en l’occurrence Ouveillan. Ce patelin gavatx enfoncé dans les terres loin des grandes villes et de la mer, c’est celui de son ami José ; aussi il le connaît depuis des lustres, depuis les années quatre-vingt. De visite en virée, il a suivi ses évolutions. Il a vu son âme, sa vie changer, avec, ces derniers temps, la désagréable sensation d’assister à la dégénérescence accélérée d’une économie, d’une civilisation, celle des vignerons.
Jepe loge à l’Hôtel Jalabert, pour les habitués Chez Jeannette, l’unique pension des lieux, une institution centenaire qui jouxte la Place des Pénitents à deux pas de la mairie. Pâté triangulaire, ses locaux n’ont guère évolué depuis le temps du relais des diligences. Idem pour la gastronomie : la nouvelle cuisine n’a pas trouvé grâce auprès de l’aubergiste. Invariablement, le menu unique de la maison propose un assortiment de charcuteries locales, un plat du jour traditionnel – ragoût, cassoulet, daube, pot-au-feu, gibier, volaille, grillade… – plus fromage et dessert. Le tout à profusion et accompagné du vin de La Cave à volonté. Des calories en veux-tu, en voilà !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Daniel Hernandez est ingénieur au CNRS à Odeillo. Passionné de littérature policière, il a écrit plusieurs polars dont Croix de sang au Grand Hôtel, finaliste du Prix du premier polar au festival de Lens.