Une histoire tirée de faits réels
La porte grillagée claque violemment ; on tire sèchement le verrou. Un rire gras et hoqueteux lui parvient. Paralysée par la terreur, Adriana se recroqueville, tremblante. Pieds et poings liés, un gros scotch collé sur la bouche, elle a beau se contorsionner, il lui est impossible de ramper sur le côté. Elle fait du surplace, s’essouffle, s’épuise. Elle aimerait tant se fondre dans la pénombre, fusionner avec la meute de chiens glapissant d’inquiétude, se dissimuler dans les pans de murs pour disparaître aux yeux de tous. Son cœur martèle à tout rompre et ses tympans sifflent. Le souffle court, saccadé par la panique, l’animal se trouve pris au piège. Il n’existe aucune autre issue que l’entrée principale… Un faible rayon lunaire provient de planches disjointes un peu plus haut, et vient s’écraser sur le sol crasse, tandis que l’unique ampoule à incandescence arrache de justesse la bâtisse aux griffes des ténèbres. La vie décidément s’entête à ne rien lui épargner, comme si elle devait payer des fautes imaginaires !
Patrice Sopel vous fait découvrir la face cachée de l’Andalousie avec ce roman qui repose sur des faits réels. Ce roman se veut un vibrant hommage aux associations espagnoles, qui envers et contre tous, dans un pays sclérosé par des traditions moyenâgeuses, portent secours aux galgos et podencos. Ces animaux intensivement utilisés pour la chasse sont ensuite sacrifiés, torturés ou abandonnés lorsqu’ils ne servent plus à rien aux yeux de leur propriétaire… Mais il s’agit également d’une histoire d’amour universelle, dont l’ambivalence humaine se partage entre les pires penchants de l’humanité et le meilleur qu’elle puisse offrir…
Un roman surprenant, qui mêle la romance à la défense de la cause animale !
EXTRAIT
S'ils ont réussi la première fois à la blesser au plus profond de son âme, il n'en sera rien cette nuit. Forte de cette expérience, seul son corps endurera souffrances et humiliations, car son âme se trouvera alors déjà bien loin des vicissitudes terrestres, recouverte du linceul de la démence. Et lorsque ses ravisseurs en auront terminé avec elle, l'auront ravagée, ses yeux seront pareils à ceux des lévriers martyrs qu'elle côtoie : expurgés de toute expression, jusqu’à ce qu'ils daignent l'achever...
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un beau livre courageux qui dénonce les scandaleuses maltraitances que subissent les lévriers en Espagne de nos jours encore. - Blog Au pays de Goewin
À PROPOS DE L'AUTEUR
Patrice Sopel, né en 1970 à Agen, commence à écrire des histoires dès l’âge de huit ans. À 20 ans il gagne deux concours de nouvelles (une deuxième place, et une première place). Il a un parcours erratique. Engagé en tant que sous-officier à 20 ans, il démissionne après 7 ans de services. Sans emploi, il passe ensuite à l’informatique. Il touche un peu à tout, rien ne le rebute.
En 2011, il se remet vraiment à écrire. Le genre est d’abord axé fantastique, paranormal et science-fiction. Mais ces dernières années, à sa plus grande surprise, de nouveaux thèmes totalement différents lui sont apparus. Tatanka, l’esprit des Grandes Plaines marque le mûrissement tardif de cet auteur, ainsi que l’aboutissement d’un cheminement intérieur.
Une histoire tirée de faits réels
La porte grillagée claque violemment ; on tire sèchement le verrou. Un rire gras et hoqueteux lui parvient. Paralysée par la terreur, Adriana se recroqueville, tremblante. Pieds et poings liés, un gros scotch collé sur la bouche, elle a beau se contorsionner, il lui est impossible de ramper sur le côté. Elle fait du surplace, s’essouffle, s’épuise. Elle aimerait tant se fondre dans la pénombre, fusionner avec la meute de chiens glapissant d’inquiétude, se dissimuler dans les pans de murs pour disparaître aux yeux de tous. Son cœur martèle à tout rompre et ses tympans sifflent. Le souffle court, saccadé par la panique, l’animal se trouve pris au piège. Il n’existe aucune autre issue que l’entrée principale… Un faible rayon lunaire provient de planches disjointes un peu plus haut, et vient s’écraser sur le sol crasse, tandis que l’unique ampoule à incandescence arrache de justesse la bâtisse aux griffes des ténèbres. La vie décidément s’entête à ne rien lui épargner, comme si elle devait payer des fautes imaginaires !
Patrice Sopel vous fait découvrir la face cachée de l’Andalousie avec ce roman qui repose sur des faits réels. Ce roman se veut un vibrant hommage aux associations espagnoles, qui envers et contre tous, dans un pays sclérosé par des traditions moyenâgeuses, portent secours aux galgos et podencos. Ces animaux intensivement utilisés pour la chasse sont ensuite sacrifiés, torturés ou abandonnés lorsqu’ils ne servent plus à rien aux yeux de leur propriétaire… Mais il s’agit également d’une histoire d’amour universelle, dont l’ambivalence humaine se partage entre les pires penchants de l’humanité et le meilleur qu’elle puisse offrir…
Un roman surprenant, qui mêle la romance à la défense de la cause animale !
EXTRAIT
S'ils ont réussi la première fois à la blesser au plus profond de son âme, il n'en sera rien cette nuit. Forte de cette expérience, seul son corps endurera souffrances et humiliations, car son âme se trouvera alors déjà bien loin des vicissitudes terrestres, recouverte du linceul de la démence. Et lorsque ses ravisseurs en auront terminé avec elle, l'auront ravagée, ses yeux seront pareils à ceux des lévriers martyrs qu'elle côtoie : expurgés de toute expression, jusqu’à ce qu'ils daignent l'achever...
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un beau livre courageux qui dénonce les scandaleuses maltraitances que subissent les lévriers en Espagne de nos jours encore. - Blog Au pays de Goewin
À PROPOS DE L'AUTEUR
Patrice Sopel, né en 1970 à Agen, commence à écrire des histoires dès l’âge de huit ans. À 20 ans il gagne deux concours de nouvelles (une deuxième place, et une première place). Il a un parcours erratique. Engagé en tant que sous-officier à 20 ans, il démissionne après 7 ans de services. Sans emploi, il passe ensuite à l’informatique. Il touche un peu à tout, rien ne le rebute.
En 2011, il se remet vraiment à écrire. Le genre est d’abord axé fantastique, paranormal et science-fiction. Mais ces dernières années, à sa plus grande surprise, de nouveaux thèmes totalement différents lui sont apparus. Tatanka, l’esprit des Grandes Plaines marque le mûrissement tardif de cet auteur, ainsi que l’aboutissement d’un cheminement intérieur.