Author: | Madeleine Lazard, Jean Fabre, Robert Mauzi | ISBN: | 9782705907471 |
Publisher: | (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1980 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Madeleine Lazard, Jean Fabre, Robert Mauzi |
ISBN: | 9782705907471 |
Publisher: | (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1980 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
L’activité dramatique en France au seizième siècle n’est pas encore assez connue. Sa richesse et sa diversité sont pourtant étonnantes. Le siècle qui voit naître les grands genres du théâtre classique est aussi celui où s’épanouissent encore, en pleine Renaissance, les formes dramatiques médiévales, toujours en faveur. Mystères, miracles et moralités ne s’étiolent qu’à partir des années 50 et la vogue de la farce ne faiblira pas. Les nouveaux genres, tragédie et comédie, s’adressent à une élite lettrée. Leur création reste un événement marginal. Mais le fossé se creuse entre le public populaire et le public cultivé. A la fin du siècle naissent des genres hybrides : la pastorale, divertissement de cour, et la tragi-comédie, plus largement goûtée, répondent à la sensibilité du temps. Victime de nombreux préjugés, le théâtre français du seizième siècle a souffert injustement de la comparaison avec les chefs-d’œuvre classiques, alors que ses fins étaient toutes différentes. Quelques excellents ouvrages, des recherches érudites ont rétabli la juste perspective et rendu possible la présente tentative d’en donner pour la première fois un tableau d’ensemble. L’anarchie dramatique d’un siècle en fermentation ne saurait dissimuler sa richesse et son importance dans l’histoire du théâtre français.
L’activité dramatique en France au seizième siècle n’est pas encore assez connue. Sa richesse et sa diversité sont pourtant étonnantes. Le siècle qui voit naître les grands genres du théâtre classique est aussi celui où s’épanouissent encore, en pleine Renaissance, les formes dramatiques médiévales, toujours en faveur. Mystères, miracles et moralités ne s’étiolent qu’à partir des années 50 et la vogue de la farce ne faiblira pas. Les nouveaux genres, tragédie et comédie, s’adressent à une élite lettrée. Leur création reste un événement marginal. Mais le fossé se creuse entre le public populaire et le public cultivé. A la fin du siècle naissent des genres hybrides : la pastorale, divertissement de cour, et la tragi-comédie, plus largement goûtée, répondent à la sensibilité du temps. Victime de nombreux préjugés, le théâtre français du seizième siècle a souffert injustement de la comparaison avec les chefs-d’œuvre classiques, alors que ses fins étaient toutes différentes. Quelques excellents ouvrages, des recherches érudites ont rétabli la juste perspective et rendu possible la présente tentative d’en donner pour la première fois un tableau d’ensemble. L’anarchie dramatique d’un siècle en fermentation ne saurait dissimuler sa richesse et son importance dans l’histoire du théâtre français.