Author: | Alphonse Daudet | ISBN: | 1230002703312 |
Publisher: | Paris, France: 1872 | Publication: | October 18, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Alphonse Daudet |
ISBN: | 1230002703312 |
Publisher: | Paris, France: 1872 |
Publication: | October 18, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Un samedi soir, la femme de Valentin, surnommée « le singe » par les autres ouvriers, cherche son mari pour éviter qu’il ne dilapide sa paye. Mais « C’est trop tard. La paye est finie… Comment va-t-elle faire maintenant ? Où le trouver pour lui arracher sa semaine, l’empêcher de la boire ?… On a tant besoin d’argent à la maison ! »
Dans les bars et les cabarets, « tous ces misérables oublient qu’il n’y a pas de feu au logis, et que les femmes et les enfants ont froid. »
Et la femme continue de chercher… « Cherche, cherche, pauvre singe !… Elle va d’un cabaret à l’autre, se penche, essuie un coin de vitre avec son châle, regarde, puis repart, toujours inquiète, fiévreuse. »
Elle était jolie, cette femme lors de leur rencontre, mais la misère, les soucis, les maladies et les enfants l’ont transformée. Elle n’a pas les moyens de s’arranger et elle doit en plus lutter contre la méchanceté des autres : n’ont-ils pas une femme et des enfants eux aussi ? Mais ils s’en moquent, ils préfèrent les oublier en buvant leur paye et en s’enivrant dans les bouges que l’auteur décrits très bien. Son Valentin est-il devenu comme ça aussi ?
Un samedi soir, la femme de Valentin, surnommée « le singe » par les autres ouvriers, cherche son mari pour éviter qu’il ne dilapide sa paye. Mais « C’est trop tard. La paye est finie… Comment va-t-elle faire maintenant ? Où le trouver pour lui arracher sa semaine, l’empêcher de la boire ?… On a tant besoin d’argent à la maison ! »
Dans les bars et les cabarets, « tous ces misérables oublient qu’il n’y a pas de feu au logis, et que les femmes et les enfants ont froid. »
Et la femme continue de chercher… « Cherche, cherche, pauvre singe !… Elle va d’un cabaret à l’autre, se penche, essuie un coin de vitre avec son châle, regarde, puis repart, toujours inquiète, fiévreuse. »
Elle était jolie, cette femme lors de leur rencontre, mais la misère, les soucis, les maladies et les enfants l’ont transformée. Elle n’a pas les moyens de s’arranger et elle doit en plus lutter contre la méchanceté des autres : n’ont-ils pas une femme et des enfants eux aussi ? Mais ils s’en moquent, ils préfèrent les oublier en buvant leur paye et en s’enivrant dans les bouges que l’auteur décrits très bien. Son Valentin est-il devenu comme ça aussi ?