Author: | Henri Roorda | ISBN: | 9782755504873 |
Publisher: | Fayard/Mille et une nuits | Publication: | October 19, 2011 |
Imprint: | Fayard/Mille et une nuits | Language: | French |
Author: | Henri Roorda |
ISBN: | 9782755504873 |
Publisher: | Fayard/Mille et une nuits |
Publication: | October 19, 2011 |
Imprint: | Fayard/Mille et une nuits |
Language: | French |
« Au temps de Pascal, l’homme était un roseau pensant. Mais, pour les hommes d’aujourd’hui, l’obligation de penser est beaucoup moins impérieuse. Nos prédécesseurs ont pensé pour nous. » C’est sur ces mots narquois que le pédagogue, philosophe et humoriste suisse Henri Roorda (1870-1925), un proche d’Elisée Reclus, ouvre le recueil de ses chroniques intitulé Le Roseau pensotant. Le Roseau pensotant, c’est l’homme du XXe siècle, atteint d’une faiblesse du raisonnement, ou d’une fainéantise acceptable parce que la technologie a réduit considérablement les difficultés de survie. Il apporte encore quelques lumières sur des faits simples de l’existence, après avoir constaté dans les brasseries et les cafés, dans sa classe ou dans la rue, que les connaissances de base, les notions les plus élémentaires étaient méconnues ou battues en brèche. Il pensote donc. Les temps héroïques de la grande pensée sont révolus. « Le Roseau pensotant, c’est moi », dit Roorda, non sans ironie. Diffusées dans les journaux de Lausanne, ses chroniques lui valurent une grande notoriété d’esprit. Il est pourtant à comparer aux brillants stylistes issus de la Mitteleuropa de son époque.
« Au temps de Pascal, l’homme était un roseau pensant. Mais, pour les hommes d’aujourd’hui, l’obligation de penser est beaucoup moins impérieuse. Nos prédécesseurs ont pensé pour nous. » C’est sur ces mots narquois que le pédagogue, philosophe et humoriste suisse Henri Roorda (1870-1925), un proche d’Elisée Reclus, ouvre le recueil de ses chroniques intitulé Le Roseau pensotant. Le Roseau pensotant, c’est l’homme du XXe siècle, atteint d’une faiblesse du raisonnement, ou d’une fainéantise acceptable parce que la technologie a réduit considérablement les difficultés de survie. Il apporte encore quelques lumières sur des faits simples de l’existence, après avoir constaté dans les brasseries et les cafés, dans sa classe ou dans la rue, que les connaissances de base, les notions les plus élémentaires étaient méconnues ou battues en brèche. Il pensote donc. Les temps héroïques de la grande pensée sont révolus. « Le Roseau pensotant, c’est moi », dit Roorda, non sans ironie. Diffusées dans les journaux de Lausanne, ses chroniques lui valurent une grande notoriété d’esprit. Il est pourtant à comparer aux brillants stylistes issus de la Mitteleuropa de son époque.