Author: | Johann David Wyss | ISBN: | 1230001061475 |
Publisher: | PRB | Publication: | May 3, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Johann David Wyss |
ISBN: | 1230001061475 |
Publisher: | PRB |
Publication: | May 3, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le Robinson suisse est un roman du pasteur et auteur suisse Johann David Wyss (1743 – 1818).
Il a été édité en allemand en 1812 à Zurich (Suisse) et avait pour sous-titre : La Famille suisse Robinson ou Le Prédicateur suisse naufragé et sa famille. Un livre didactique pour les enfants et les enfants des amis à la ville et la campagne.
Le livre connaît un grand succès : traduit dans toutes les langues de l'Europe, il sera constamment réédité.
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Génèse :
Johann David Wyss rédige Le Robinson suisse entre 1794 et 1798 pour ses enfants, sans autre arrière-pensée éditoriale. Son intention était d'écrire une histoire de laquelle ses enfants tireraient des leçons de vie et de morale, à l'image du personnage du père dans le roman, qui enseigne des choses importantes à ses enfants.
Résumé :
À la suite d'un naufrage alors qu'elle se rend à Port Jackson en Australie pour toucher un héritage, une famille suisse, les Zermatt, se retrouve échouée sur une île perdue de l'Indonésie.
Extrait :
La tempête, qui durait depuis six jours déjà, au lieu de se calmer le septième, sembla redoubler de fureur. Écartés de notre route, entraînés vers le sud-sud-est, personne de nous ne pouvait dire où nous étions. Notre malheureux équipage était tombé dans l’abattement ; plus de manœuvre, plus de lutte contre les flots, et, du reste, que faire avec un navire sans mâts et déjà ouvert en plusieurs endroits ? Maintenant les matelots ont cessé de jurer ; ils prient avec ferveur, ils recommandent leur âme à Dieu, tout en pensant au moyen de sauver leur vie. Ma famille et moi nous restions dans la cabine que nous avions louée en partant. « Enfants, dis-je alors à nos quatre fils, qui, pleins d’épouvante, se serraient autour de moi. Dieu peut nous sauver, s’il le veut ; soyons soumis à sa volonté ; si nous devons périr, le ciel sera à tous notre rendez-vous. »
Ma femme essuya les larmes qui tombaient de ses yeux et se calma à mon exemple. Au fond de l’âme, j’éprouvais une affreuse douleur et de terribles craintes sur le sort qui nous menaçait. Tous ensemble nous invoquâmes le secours de Dieu : les enfants, eux aussi, savent prier à leur manière.
Fritz, mon fils aîné, priait à haute voix, et, s’oubliant lui-même, il priait pour son père, sa mère et ses frères. À la vue de ma femme, de mes enfants prosternés, je me dis que le ciel, sans doute, se laisserait fléchir et nous viendrait en aide...
Le Robinson suisse est un roman du pasteur et auteur suisse Johann David Wyss (1743 – 1818).
Il a été édité en allemand en 1812 à Zurich (Suisse) et avait pour sous-titre : La Famille suisse Robinson ou Le Prédicateur suisse naufragé et sa famille. Un livre didactique pour les enfants et les enfants des amis à la ville et la campagne.
Le livre connaît un grand succès : traduit dans toutes les langues de l'Europe, il sera constamment réédité.
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Génèse :
Johann David Wyss rédige Le Robinson suisse entre 1794 et 1798 pour ses enfants, sans autre arrière-pensée éditoriale. Son intention était d'écrire une histoire de laquelle ses enfants tireraient des leçons de vie et de morale, à l'image du personnage du père dans le roman, qui enseigne des choses importantes à ses enfants.
Résumé :
À la suite d'un naufrage alors qu'elle se rend à Port Jackson en Australie pour toucher un héritage, une famille suisse, les Zermatt, se retrouve échouée sur une île perdue de l'Indonésie.
Extrait :
La tempête, qui durait depuis six jours déjà, au lieu de se calmer le septième, sembla redoubler de fureur. Écartés de notre route, entraînés vers le sud-sud-est, personne de nous ne pouvait dire où nous étions. Notre malheureux équipage était tombé dans l’abattement ; plus de manœuvre, plus de lutte contre les flots, et, du reste, que faire avec un navire sans mâts et déjà ouvert en plusieurs endroits ? Maintenant les matelots ont cessé de jurer ; ils prient avec ferveur, ils recommandent leur âme à Dieu, tout en pensant au moyen de sauver leur vie. Ma famille et moi nous restions dans la cabine que nous avions louée en partant. « Enfants, dis-je alors à nos quatre fils, qui, pleins d’épouvante, se serraient autour de moi. Dieu peut nous sauver, s’il le veut ; soyons soumis à sa volonté ; si nous devons périr, le ciel sera à tous notre rendez-vous. »
Ma femme essuya les larmes qui tombaient de ses yeux et se calma à mon exemple. Au fond de l’âme, j’éprouvais une affreuse douleur et de terribles craintes sur le sort qui nous menaçait. Tous ensemble nous invoquâmes le secours de Dieu : les enfants, eux aussi, savent prier à leur manière.
Fritz, mon fils aîné, priait à haute voix, et, s’oubliant lui-même, il priait pour son père, sa mère et ses frères. À la vue de ma femme, de mes enfants prosternés, je me dis que le ciel, sans doute, se laisserait fléchir et nous viendrait en aide...