Author: | Stevenson Robert Louis | ISBN: | 1230001929485 |
Publisher: | NA | Publication: | September 23, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Stevenson Robert Louis |
ISBN: | 1230001929485 |
Publisher: | NA |
Publication: | September 23, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre contient une table des matières dynamique. Trois aventuriers cherchent à quitter Papeete où ils sont sans ressources. Profitant de l'expérience de marin de l'un d'eux, ils ont l'occasion de prendre la responsabilité du convoyage d'une cargaison sur un navire dont l'équipage a été décimé par la maladie. Leurs relations vont dès lors se dégrader.
En pleine déroute, un plan – ou plutôt une combine – échafaudé par le capitaine semble la seule issue possible… L’apparition d’une île minuscule remet tout en question. L’île est calme… trop calme… Île mystérieuse, autant que celui qui semble la diriger
Extrait :
LA NUIT SUR LA PLAGE
Disséminés par tout le monde insulaire du Pacifique, des hommes appartenant aux diverses races européennes et à presque tous les rangs de la société, y portent leur activité et y propagent leurs maladies.
Quelques-uns réussissent, d’autres végètent. Ceux-là sont montés sur des trônes et ont possédé des îles et des flottes. Ceux-ci en sont réduits, pour vivre, à se marier : une dame au teint chocolat, épaisse et joviale luronne, entretient leur paresse ; et, vêtus en indigènes, mais gardant toujours quelque trait hétéroclite d’allure et de maintien, parfois même un dernier souvenir (voire un simple monocle) de l’officier et du gentleman, ils se carrent sous des vérandas en feuilles de palmier et font les délices d’un auditoire indigène avec des souvenirs de café-concert. Et il y en a aussi d’autres, moins souples, moins habiles, moins heureux, peut-être moins vils, qui persistent, jusque dans ces îles de cocagne, à manquer de pain.
Tout à l’extrémité de la ville de Papeete, trois individus de ce genre étaient assis sur la plage, sous un purau .
Il était tard. Depuis longtemps la fanfare avait joué son dernier morceau, pour faire sa retraite en musique, escortée par une troupe bigarrée d’hommes et de femmes, employés de commerce et officiers de marine qui dansaient dans son sillage, se tenant par la taille et couronnés de fleurs. Depuis longtemps l’obscurité et le silence avaient gagné, de maison en maison, la minuscule cité païenne. Seuls les réverbères brillaient, faisant des halos
Ce livre contient une table des matières dynamique. Trois aventuriers cherchent à quitter Papeete où ils sont sans ressources. Profitant de l'expérience de marin de l'un d'eux, ils ont l'occasion de prendre la responsabilité du convoyage d'une cargaison sur un navire dont l'équipage a été décimé par la maladie. Leurs relations vont dès lors se dégrader.
En pleine déroute, un plan – ou plutôt une combine – échafaudé par le capitaine semble la seule issue possible… L’apparition d’une île minuscule remet tout en question. L’île est calme… trop calme… Île mystérieuse, autant que celui qui semble la diriger
Extrait :
LA NUIT SUR LA PLAGE
Disséminés par tout le monde insulaire du Pacifique, des hommes appartenant aux diverses races européennes et à presque tous les rangs de la société, y portent leur activité et y propagent leurs maladies.
Quelques-uns réussissent, d’autres végètent. Ceux-là sont montés sur des trônes et ont possédé des îles et des flottes. Ceux-ci en sont réduits, pour vivre, à se marier : une dame au teint chocolat, épaisse et joviale luronne, entretient leur paresse ; et, vêtus en indigènes, mais gardant toujours quelque trait hétéroclite d’allure et de maintien, parfois même un dernier souvenir (voire un simple monocle) de l’officier et du gentleman, ils se carrent sous des vérandas en feuilles de palmier et font les délices d’un auditoire indigène avec des souvenirs de café-concert. Et il y en a aussi d’autres, moins souples, moins habiles, moins heureux, peut-être moins vils, qui persistent, jusque dans ces îles de cocagne, à manquer de pain.
Tout à l’extrémité de la ville de Papeete, trois individus de ce genre étaient assis sur la plage, sous un purau .
Il était tard. Depuis longtemps la fanfare avait joué son dernier morceau, pour faire sa retraite en musique, escortée par une troupe bigarrée d’hommes et de femmes, employés de commerce et officiers de marine qui dansaient dans son sillage, se tenant par la taille et couronnés de fleurs. Depuis longtemps l’obscurité et le silence avaient gagné, de maison en maison, la minuscule cité païenne. Seuls les réverbères brillaient, faisant des halos