Author: | Robert Louis Stevenson, Théodore de Wyzewa | ISBN: | 1230003000731 |
Publisher: | Paris : Perrin, 1905 | Publication: | December 21, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Robert Louis Stevenson, Théodore de Wyzewa |
ISBN: | 1230003000731 |
Publisher: | Paris : Perrin, 1905 |
Publication: | December 21, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Tahiti et ses plages ! Le décor du roman est magnifique. Mais les « îles » c’est aussi la misère et les naufrages humains, rejetés par la vague, dernier épisode d’une vie et de ses errements.
Herrick, le Capitaine John Davis et Huish, végètent en attendant un retournement de situation… retournement hypothétique car ils sont au bout du rouleau : l’un a fait couler son navire, le deuxième n’a pu se résoudre à embrasser une carrière conforme au schéma familial ; quant au troisième, plein de mystères et de suffisance, il suit le troupeau sans se départir de ses remarques acerbes. Chacun déteste les deux autres, mais ne peut se résoudre à s’en sortir seul.
C’est alors que surgit une opportunité de s’échapper de cet enfer paradisiaque : un navire rempli d’une cargaison de champagne cherchant capitaine et seconds. Les voici partis… à la commande d’un équipage canaque sorti indemne mais traumatisé par une épidémie de typhus qui a décimé leurs prédécesseurs. Le capitaine retombe vite dans ses travers et Herrick sombre dans une dépression face au naufrage de sa propre vie. Seul Huish résiste et prend peu à peu les commandes psychologiques de cette situation rocambolesque.
En pleine déroute, un plan – ou plutôt une combine – échafaudé par le capitaine semble la seule issue possible… L’apparition d’une île minuscule remet tout en question. L’île est calme… trop calme… Île mystérieuse, autant que celui qui semble la diriger ; là encore la maladie a fait son œuvre… L’épilogue est tragique, les trahisons se payent cher sur cette île oubliée des cartographes. Reste à vivre en soignant sa lâcheté et en espérant une certaine rédemption.
Tahiti et ses plages ! Le décor du roman est magnifique. Mais les « îles » c’est aussi la misère et les naufrages humains, rejetés par la vague, dernier épisode d’une vie et de ses errements.
Herrick, le Capitaine John Davis et Huish, végètent en attendant un retournement de situation… retournement hypothétique car ils sont au bout du rouleau : l’un a fait couler son navire, le deuxième n’a pu se résoudre à embrasser une carrière conforme au schéma familial ; quant au troisième, plein de mystères et de suffisance, il suit le troupeau sans se départir de ses remarques acerbes. Chacun déteste les deux autres, mais ne peut se résoudre à s’en sortir seul.
C’est alors que surgit une opportunité de s’échapper de cet enfer paradisiaque : un navire rempli d’une cargaison de champagne cherchant capitaine et seconds. Les voici partis… à la commande d’un équipage canaque sorti indemne mais traumatisé par une épidémie de typhus qui a décimé leurs prédécesseurs. Le capitaine retombe vite dans ses travers et Herrick sombre dans une dépression face au naufrage de sa propre vie. Seul Huish résiste et prend peu à peu les commandes psychologiques de cette situation rocambolesque.
En pleine déroute, un plan – ou plutôt une combine – échafaudé par le capitaine semble la seule issue possible… L’apparition d’une île minuscule remet tout en question. L’île est calme… trop calme… Île mystérieuse, autant que celui qui semble la diriger ; là encore la maladie a fait son œuvre… L’épilogue est tragique, les trahisons se payent cher sur cette île oubliée des cartographes. Reste à vivre en soignant sa lâcheté et en espérant une certaine rédemption.