Author: | Gustave le Rouge | ISBN: | 9782824707341 |
Publisher: | Bibebook | Publication: | June 9, 2015 |
Imprint: | Bibebook | Language: | French |
Author: | Gustave le Rouge |
ISBN: | 9782824707341 |
Publisher: | Bibebook |
Publication: | June 9, 2015 |
Imprint: | Bibebook |
Language: | French |
Les aventures d'un sinistre savant fou, inventeur de la « carnoplastie », un procédé qui permet de donner à un individu l'apparence d'un autre. Extrait : La pièce était telle que l'avait laissée la fuite du meurtrier. Les gens de justice, dans leurs perquisitions, n'avaient rien dérangé. Les armoires mises au pillage demeuraient entrouvertes et portaient encore la trace des scellés. Dans la seconde pièce, les appareils métalliques étaient rouillés ou vert-de-grisés et, sur la table de porcelaine, les débris des creusets, broyés par le marteau de Baruch Jorgell, étincelaient encore de menues gemmes oubliées. Mais une fine poussière embuait tous les objets, comme une neige d'oubli qui serait tombée sur le passé. En pénétrant dans le laboratoire, Pistolet avait poussé un long et lamentable aboiement. Il furetait partout avec inquiétude, il s'arrêta en face du four électrique, à la place même où M. de Maubreuil était tombé sous les coups de son assassin ; mais il revenait toujours à l'endroit -- marqué par une flaque noire de sang desséché -- où Baruch l'avait atteint de deux coups de browning.
Les aventures d'un sinistre savant fou, inventeur de la « carnoplastie », un procédé qui permet de donner à un individu l'apparence d'un autre. Extrait : La pièce était telle que l'avait laissée la fuite du meurtrier. Les gens de justice, dans leurs perquisitions, n'avaient rien dérangé. Les armoires mises au pillage demeuraient entrouvertes et portaient encore la trace des scellés. Dans la seconde pièce, les appareils métalliques étaient rouillés ou vert-de-grisés et, sur la table de porcelaine, les débris des creusets, broyés par le marteau de Baruch Jorgell, étincelaient encore de menues gemmes oubliées. Mais une fine poussière embuait tous les objets, comme une neige d'oubli qui serait tombée sur le passé. En pénétrant dans le laboratoire, Pistolet avait poussé un long et lamentable aboiement. Il furetait partout avec inquiétude, il s'arrêta en face du four électrique, à la place même où M. de Maubreuil était tombé sous les coups de son assassin ; mais il revenait toujours à l'endroit -- marqué par une flaque noire de sang desséché -- où Baruch l'avait atteint de deux coups de browning.