Le luxe des pauvres

Fiction & Literature, Anthologies
Cover of the book Le luxe des pauvres by Jean Rousselot, FeniXX réédition numérique
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Jean Rousselot ISBN: 9782402201063
Publisher: FeniXX réédition numérique Publication: January 1, 1956
Imprint: FeniXX réédition numérique (Albin Michel) Language: French
Author: Jean Rousselot
ISBN: 9782402201063
Publisher: FeniXX réédition numérique
Publication: January 1, 1956
Imprint: FeniXX réédition numérique (Albin Michel)
Language: French

« La maladie est le luxe des pauvres. » Cette citation de Stefan Zweig donne le titre et la clef du dernier livre de Jean Rousselot. Non seulement elle est belle dans son expressive brièveté, mais encore elle convient parfaitement au récit et à l’homme qui l’a écrit. Voici donc un ouvrage attentif, où l’auteur, poète souvent bouleversant, s’est refusé les magies d’une imagination dont il sait user pourtant, un ouvrage où il a voulu étroitement adhérer au réel le plus privé de merveilleux et de fantastique, le réel gris ripolin des dispensaires et des sana. Ici tout est luxe des pauvres, non seulement la maladie qui les contraint à sortir de leur existence quotidienne pour les jeter dans de suspectes grandes vacances, mais la culture dont le jeune héros a faim et jusqu’à l’amour blessé par l’absence du malade. Ce récit n’est pourtant pas un morceau de bravoure naturaliste, une description à la Huysmans d’un enfer hospitalier, une fresque noire où tous les éléments de ce sujet tristement spectaculaire — la tuberculose — s’organiseraient au mieux des intérêts de l’artiste. Ce n’est pas non plus une confession. Ni un document. Rousselot a su se placer au delà de ces formes. Son récit m’a donné cette émotion rare que je trouve plus souvent dans la peinture que dans la littérature, à moins qu’il ne s’agisse d’un Charles-Louis Philippe ou d’un Vallès : la tendresse humaine des Le Nain, des Chardin, des Courbet. La gravité de l’auteur, dont on connaît les poèmes pleins d’humanité et dont les autres romans avaient déjà cette tonalité exceptionnelle, s’accorde parfaitement avec une exemplaire économie des moyens. Voici donc une manière d’éducation sentimentale et spirituelle d’un genre bien nouveau. Peut-être convient-elle à notre siècle où la vie elle-même est devenue le luxe des pauvres.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

« La maladie est le luxe des pauvres. » Cette citation de Stefan Zweig donne le titre et la clef du dernier livre de Jean Rousselot. Non seulement elle est belle dans son expressive brièveté, mais encore elle convient parfaitement au récit et à l’homme qui l’a écrit. Voici donc un ouvrage attentif, où l’auteur, poète souvent bouleversant, s’est refusé les magies d’une imagination dont il sait user pourtant, un ouvrage où il a voulu étroitement adhérer au réel le plus privé de merveilleux et de fantastique, le réel gris ripolin des dispensaires et des sana. Ici tout est luxe des pauvres, non seulement la maladie qui les contraint à sortir de leur existence quotidienne pour les jeter dans de suspectes grandes vacances, mais la culture dont le jeune héros a faim et jusqu’à l’amour blessé par l’absence du malade. Ce récit n’est pourtant pas un morceau de bravoure naturaliste, une description à la Huysmans d’un enfer hospitalier, une fresque noire où tous les éléments de ce sujet tristement spectaculaire — la tuberculose — s’organiseraient au mieux des intérêts de l’artiste. Ce n’est pas non plus une confession. Ni un document. Rousselot a su se placer au delà de ces formes. Son récit m’a donné cette émotion rare que je trouve plus souvent dans la peinture que dans la littérature, à moins qu’il ne s’agisse d’un Charles-Louis Philippe ou d’un Vallès : la tendresse humaine des Le Nain, des Chardin, des Courbet. La gravité de l’auteur, dont on connaît les poèmes pleins d’humanité et dont les autres romans avaient déjà cette tonalité exceptionnelle, s’accorde parfaitement avec une exemplaire économie des moyens. Voici donc une manière d’éducation sentimentale et spirituelle d’un genre bien nouveau. Peut-être convient-elle à notre siècle où la vie elle-même est devenue le luxe des pauvres.

More books from FeniXX réédition numérique

Cover of the book Premières leçons sur les romans d'André Malraux by Jean Rousselot
Cover of the book Le psychologue dans la cité by Jean Rousselot
Cover of the book Réussir ses négociations by Jean Rousselot
Cover of the book Vivre l'épilepsie by Jean Rousselot
Cover of the book Et Dior créa Victoire by Jean Rousselot
Cover of the book Afrika by Jean Rousselot
Cover of the book L'Impérialisme by Jean Rousselot
Cover of the book La Vie, la mort, le temps by Jean Rousselot
Cover of the book Quatre ans pour changer le monde by Jean Rousselot
Cover of the book Idéalisme, rationalisme et empirisme : essai critique sur une conception radicale du réel et du vrai by Jean Rousselot
Cover of the book Les Négociations salariales : des fondements microéconomiques aux enjeux macroéconomiques by Jean Rousselot
Cover of the book Les vagues sont douces comme des tigres by Jean Rousselot
Cover of the book Les Guise by Jean Rousselot
Cover of the book La Lutte contre la corruption by Jean Rousselot
Cover of the book La Capture de César by Jean Rousselot
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy