Author: | Roger Chartier, Jean Lebrun | ISBN: | 9782402107365 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | December 31, 1996 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Textuel) | Language: | French |
Author: | Roger Chartier, Jean Lebrun |
ISBN: | 9782402107365 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | December 31, 1996 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Textuel) |
Language: | French |
Internet fait renaître le rêve d’universalité où l’entière humanité participe à l’échange des idées. Mais suscite aussi l’angoisse de voir disparaître la culture du livre. Quel est l’avenir du livre ? Que nous apprend son passé ? Roger Chartier nous rappelle que bien des révolutions, dont celle de Gutenberg, vécues comme des menaces, ont au contraire créé opportunités et ouvertures. Il démontre pourquoi l’histoire du livre est inséparable des gestes violents qui le répriment, des autodafés à la censure ; mais aussi comment la force de l’écrit a rendu tragiquement dérisoire cette noire volonté. Ainsi, la négation de l’auteur a finalement conduit à la reconnaissance de ses droits qui sont aujourd’hui à nouveau mis en question par l’immatérialité du texte électronique. Dans cette évocation du jeu de rôles entre auteur, lecteur, éditeur et supports technique de l’écrit, Roger Chartier nous préserve de la nostalgie conservatrice comme de l’utopie naïve. Car réfléchir sur les révolutions du livre, c’est en définitive, interroger la tension fondamentale qui traverse le monde contemporain, déchiré entre l’affirmation des particularités et le désir d’universel.
Internet fait renaître le rêve d’universalité où l’entière humanité participe à l’échange des idées. Mais suscite aussi l’angoisse de voir disparaître la culture du livre. Quel est l’avenir du livre ? Que nous apprend son passé ? Roger Chartier nous rappelle que bien des révolutions, dont celle de Gutenberg, vécues comme des menaces, ont au contraire créé opportunités et ouvertures. Il démontre pourquoi l’histoire du livre est inséparable des gestes violents qui le répriment, des autodafés à la censure ; mais aussi comment la force de l’écrit a rendu tragiquement dérisoire cette noire volonté. Ainsi, la négation de l’auteur a finalement conduit à la reconnaissance de ses droits qui sont aujourd’hui à nouveau mis en question par l’immatérialité du texte électronique. Dans cette évocation du jeu de rôles entre auteur, lecteur, éditeur et supports technique de l’écrit, Roger Chartier nous préserve de la nostalgie conservatrice comme de l’utopie naïve. Car réfléchir sur les révolutions du livre, c’est en définitive, interroger la tension fondamentale qui traverse le monde contemporain, déchiré entre l’affirmation des particularités et le désir d’universel.