Le Dernier Vivant

Fiction & Literature, Classics, Mystery & Suspense
Cover of the book Le Dernier Vivant by Paul Féval, Largau
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Author: Paul Féval ISBN: 1230000259894
Publisher: Largau Publication: August 12, 2014
Imprint: Language: French
Author: Paul Féval
ISBN: 1230000259894
Publisher: Largau
Publication: August 12, 2014
Imprint:
Language: French

(Juillet 1866.) Je connaissais vaguement, par les journaux et aussi par nos amis communs—qui avaient autant de répugnance à parler que moi à interroger,—l'affreux malheur dont la vie de Lucien Thibaut était accablée. Jamais il ne m'en avait entretenu lui-même dans ses lettres, quoiqu'il m'écrivît assez souvent.
 Cette réserve, qui pourrait paraître bizarre, car j'étais son meilleur camarade d'enfance, sera expliquée par les faits.
 J'étais à Paris depuis plus d'une semaine, cherchant l'adresse de Lucien du matin au soir, et ne faisant pas autre chose. Je m'étais enquis partout, même à la préfecture de police.
 Lucien restait pour moi introuvable, lorsqu'on m'indiqua le bureau de M. Louaisot de Méricourt, rue Vivienne.
 Je ne fus pas sans demander ce qu'était ce M. Louaisot. On me répondit que le quartier Vivienne produisait une certaine quantité de spécialités ou providences. Il y a le théâtre du Palais-Royal et ses annexes pour les Anglais, Mme Sitt pour les cors aux pieds, le Coq-d'Or pour rassortir les morceaux de soie, etc.
 M. Louaisot de Méricourt avait la spécialité des renseignements. Il était providence pour les gens qui cherchent.
 Il demeurait au cinquième étage, dans une assez belle maison, dont les derrières donnaient sur la toiture vitrée du passage Colbert. Son nom était franchement écrit sur sa porte.
 Je fus reçu par une cauchoise des Bouffes-Parisiens, douée d'un embonpoint remarquable et d'une fraîcheur vraiment triomphante. Elle portait robe de soie et coiffe de dentelles ; chacun de ses pendants d'oreilles devait peser trois louis.

Elle avait l'air brusque, mais gai, d'une servante-maîtresse, et beaucoup d'accent.
 —Bonjour, ça va bien ? me dit-elle, sans me laisser le temps de parler. Pas mal, et vous ? Le patron est là. Ceux du gouvernement ont du temps pour déjeuner à la fourchette et le billard ; mais lui, toujours sur le pont. Est-ce pour affaire de commerce ou plus délicate ?
 

Pour connaître la suite, achetez ce merveilleux  et captivant roman de Paul Féval

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(Juillet 1866.) Je connaissais vaguement, par les journaux et aussi par nos amis communs—qui avaient autant de répugnance à parler que moi à interroger,—l'affreux malheur dont la vie de Lucien Thibaut était accablée. Jamais il ne m'en avait entretenu lui-même dans ses lettres, quoiqu'il m'écrivît assez souvent.
 Cette réserve, qui pourrait paraître bizarre, car j'étais son meilleur camarade d'enfance, sera expliquée par les faits.
 J'étais à Paris depuis plus d'une semaine, cherchant l'adresse de Lucien du matin au soir, et ne faisant pas autre chose. Je m'étais enquis partout, même à la préfecture de police.
 Lucien restait pour moi introuvable, lorsqu'on m'indiqua le bureau de M. Louaisot de Méricourt, rue Vivienne.
 Je ne fus pas sans demander ce qu'était ce M. Louaisot. On me répondit que le quartier Vivienne produisait une certaine quantité de spécialités ou providences. Il y a le théâtre du Palais-Royal et ses annexes pour les Anglais, Mme Sitt pour les cors aux pieds, le Coq-d'Or pour rassortir les morceaux de soie, etc.
 M. Louaisot de Méricourt avait la spécialité des renseignements. Il était providence pour les gens qui cherchent.
 Il demeurait au cinquième étage, dans une assez belle maison, dont les derrières donnaient sur la toiture vitrée du passage Colbert. Son nom était franchement écrit sur sa porte.
 Je fus reçu par une cauchoise des Bouffes-Parisiens, douée d'un embonpoint remarquable et d'une fraîcheur vraiment triomphante. Elle portait robe de soie et coiffe de dentelles ; chacun de ses pendants d'oreilles devait peser trois louis.

Elle avait l'air brusque, mais gai, d'une servante-maîtresse, et beaucoup d'accent.
 —Bonjour, ça va bien ? me dit-elle, sans me laisser le temps de parler. Pas mal, et vous ? Le patron est là. Ceux du gouvernement ont du temps pour déjeuner à la fourchette et le billard ; mais lui, toujours sur le pont. Est-ce pour affaire de commerce ou plus délicate ?
 

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