Author: | Catulle Mendès | ISBN: | 1230001280135 |
Publisher: | PRB | Publication: | July 19, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Catulle Mendès |
ISBN: | 1230001280135 |
Publisher: | PRB |
Publication: | July 19, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le Crime du vieux Blas est un roman du poète et écrivain français Catulle Mendès (1841 – 1909).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Ce qui est bon le matin quand on s’éveille pour la journée de travail, c’est de s’asseoir dans la salle basse de la ferme, entre les cuivres que le jour nouveau fait reluire, devant la table de sapin bien lavée, et là, de manger, pesamment accoudé, de longues émincées de pain noir, trempées dans le bon lait qui mousse au rebord de la jatte.
Vingt-neuf ans, forts bras nus et gorge de nourrice, face rosâtre à la peau pleine sous la cotonnade rouge de la coiffe basquaise, la Cadije se campa au bas de l’escalier, et cria, les poings sur les hanches :
— Dieu vivant ! sont-ils sourds, ceux de là-haut ? Hé, le père ! Hé, l’homme ! Hé, le petit ! N’avez-vous pas honte de dormir, après que je suis levée ? Est-ce la mode maintenant que la poule chante avant les coqs ? ...
Le Crime du vieux Blas est un roman du poète et écrivain français Catulle Mendès (1841 – 1909).
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique. Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
Ce qui est bon le matin quand on s’éveille pour la journée de travail, c’est de s’asseoir dans la salle basse de la ferme, entre les cuivres que le jour nouveau fait reluire, devant la table de sapin bien lavée, et là, de manger, pesamment accoudé, de longues émincées de pain noir, trempées dans le bon lait qui mousse au rebord de la jatte.
Vingt-neuf ans, forts bras nus et gorge de nourrice, face rosâtre à la peau pleine sous la cotonnade rouge de la coiffe basquaise, la Cadije se campa au bas de l’escalier, et cria, les poings sur les hanches :
— Dieu vivant ! sont-ils sourds, ceux de là-haut ? Hé, le père ! Hé, l’homme ! Hé, le petit ! N’avez-vous pas honte de dormir, après que je suis levée ? Est-ce la mode maintenant que la poule chante avant les coqs ? ...