Author: | Bérénice Levet | ISBN: | 9782234079649 |
Publisher: | Stock | Publication: | February 1, 2017 |
Imprint: | Stock | Language: | French |
Author: | Bérénice Levet |
ISBN: | 9782234079649 |
Publisher: | Stock |
Publication: | February 1, 2017 |
Imprint: | Stock |
Language: | French |
« Cet essai est né d’une impatience, d’une colère même. Depuis bientôt quarante-cinq ans, les besoins fondamentaux de l’être humain sont non seulement méprisés mais disqualifiés, diabolisés par l’idéologie progressiste. Le besoin de racines, d’identité nationale, de frontière, le besoin d’un passé et d’une histoire : toutes ces constantes anthropologiques sont traitées par les idéologues contemporains comme de la frilosité, de la crispation sur soi, comme un repli identitaire et xénophobe. Jusqu’à quand allons-nous continuer de flétrir ces aspirations sans être un instant effleuré par la question de savoir si ce ne sont pas des besoins normaux, liés au fait que nous sommes des êtres humains qui ne créent pas le monde dans lequel ils arrivent. Nous en héritons, avec notre langage et l’histoire qu’il charrie.
J’ai choisi d’ouvrir cet essai par le récit de mon propre parcours, car il me fortifie dans cette défense du besoin d’identité nationale, d’inscription dans une histoire. Née au début des années soixante-dix, j’appartiens à cette génération qui a été le laboratoire de l’idéologie de la désidentification qui continue de nous gouverner. Avec notre liberté pour alibi, les adultes ont renoncé à nous transmettre le vieux monde. Nous formerons bientôt la génération Mitterrand, celle de la jeunesse flagornée. »
B.L.
« Cet essai est né d’une impatience, d’une colère même. Depuis bientôt quarante-cinq ans, les besoins fondamentaux de l’être humain sont non seulement méprisés mais disqualifiés, diabolisés par l’idéologie progressiste. Le besoin de racines, d’identité nationale, de frontière, le besoin d’un passé et d’une histoire : toutes ces constantes anthropologiques sont traitées par les idéologues contemporains comme de la frilosité, de la crispation sur soi, comme un repli identitaire et xénophobe. Jusqu’à quand allons-nous continuer de flétrir ces aspirations sans être un instant effleuré par la question de savoir si ce ne sont pas des besoins normaux, liés au fait que nous sommes des êtres humains qui ne créent pas le monde dans lequel ils arrivent. Nous en héritons, avec notre langage et l’histoire qu’il charrie.
J’ai choisi d’ouvrir cet essai par le récit de mon propre parcours, car il me fortifie dans cette défense du besoin d’identité nationale, d’inscription dans une histoire. Née au début des années soixante-dix, j’appartiens à cette génération qui a été le laboratoire de l’idéologie de la désidentification qui continue de nous gouverner. Avec notre liberté pour alibi, les adultes ont renoncé à nous transmettre le vieux monde. Nous formerons bientôt la génération Mitterrand, celle de la jeunesse flagornée. »
B.L.