Author: | Charles Dickens, Henriette Loreau | ISBN: | 1230002785134 |
Publisher: | Paris : Hachette, 1861 | Publication: | November 3, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Charles Dickens, Henriette Loreau |
ISBN: | 1230002785134 |
Publisher: | Paris : Hachette, 1861 |
Publication: | November 3, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Le Conte de deux cités, de son titre original A Tale of two Cities, est le second roman historique de Charles Dickens, rédigé en 1859. Le récit commence en 1775, alors que Jarvis Lorry, employé de la banque Tellsone de Londres, se rend à Paris pour ramener en Angleterre le docteur Alexandre Manette, ancien prisonnier, mystérieusement embastillé durant dix-huit années, et dont la fille Lucie même ignore la survie et la libération…
Sur fond de Révolution, de la boutique du marchand de vin Defarge du faubourg Saint-Antoine à la prise de la Bastille, de la résidence des Manette dans le quartier londonien de Soho à la Cour criminelle d’Old Bailey, le lecteur assistera aux complots, aux vengeances, aux procès, reflets de la vie des capitales française et anglaise en ces années de trouble
––––––––––––––––––––—
Le Conte de deux cités, parfois intitulé en français Le Conte de deux villes ou Paris et Londres en 1793 (en anglais A Tale of Two Cities, A Story of the French Revolution), est un roman de Charles Dickens publié en feuilleton hebdomadaire du 30 avril au 25 novembre 1859 dans la revue All the Year Round que Dickens vient de fonder ; dans le même temps, il paraît en fascicules mensuels avec des illustrations de Phiz, et aux États-Unis dans Harper’s Weekly, mais avec un léger décalage (de mai à décembre 1859).
Douzième roman de Dickens, il appartient à sa dernière période, « plus empreinte de gravité » (a graver man), selon Sidney Dark, et « plus soigneuse de la création artistique », (a more careful literary artist). Il se situe au temps de la Révolution française à Paris et à Londres, les « deux cités » du titre, et culmine en 1793 à Paris sous la Terreur.
Sylvère Monod écrit du Conte de deux cités et des Temps difficiles que ce sont les « deux œuvres les moins dickensiennes de Dickens ». Il lui paraît nécessaire, dans un premier temps, « de les étudier ensemble […] et séparées du reste du roman dickensien ». Elles sont plus courtes que les autres, « le souffle de Dickens s’y fait excessivement court », ajoute-t-il, et cela est d’abord dû à des contraintes de publication « auxquelles il répugnait ». Pour autant, après avoir détaillé les circonstances de la genèse et de la publication des deux ouvrages, il les considère séparément, le premier classé « roman social », et le second, après Barnaby Rudge, « roman historique, ou semi-historique ».
Dickens a cherché, selon lui, à atteindre deux buts : présenter et imposer à son public l’image et l’idée qu’il se fait de la Révolution française, et associer dans un même récit deux villes qui lui sont devenues presque également chères. En conséquence, « ce roman historique [va] être un roman à thèse, et l’alternance ou le chevauchement des scènes se déroulant dans deux décors différents [va] exiger une construction ingénieuse et serrée ». Mais le deuxième but n’est pas atteint « en ce sens que A Tale of Two Cities n’a rien d’une histoire des deux villes ». Chesterton le trouve pourtant excellemment construit, intégrant parfaitement la vie des gens ordinaires dans les grands événements publics, et associant « pathétique et dignité » (dignity and pathos), ce qui est une manière de louer sa sobriété dramatique. Quant à Andrew Sanders, il corrobore le jugement de Chesterton en soulignant le savant agencement de l’intrigue et la subtile intégration des drames personnels aux décors chargés d’histoire.
Le roman est en général peu prisé des critiques, notamment, d’après Margaret Drabble, en raison de son manque d’humour, mais, vendu à plus de deux cents millions d’exemplaires, il reste l’une des œuvres les plus populaires de Dickens, tant sous sa forme écrite que dans ses versions adaptées pour le théâtre et l’écran ; il a également inspiré plusieurs comédies musicales et un opéra.
Le Conte de deux cités, de son titre original A Tale of two Cities, est le second roman historique de Charles Dickens, rédigé en 1859. Le récit commence en 1775, alors que Jarvis Lorry, employé de la banque Tellsone de Londres, se rend à Paris pour ramener en Angleterre le docteur Alexandre Manette, ancien prisonnier, mystérieusement embastillé durant dix-huit années, et dont la fille Lucie même ignore la survie et la libération…
Sur fond de Révolution, de la boutique du marchand de vin Defarge du faubourg Saint-Antoine à la prise de la Bastille, de la résidence des Manette dans le quartier londonien de Soho à la Cour criminelle d’Old Bailey, le lecteur assistera aux complots, aux vengeances, aux procès, reflets de la vie des capitales française et anglaise en ces années de trouble
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Le Conte de deux cités, parfois intitulé en français Le Conte de deux villes ou Paris et Londres en 1793 (en anglais A Tale of Two Cities, A Story of the French Revolution), est un roman de Charles Dickens publié en feuilleton hebdomadaire du 30 avril au 25 novembre 1859 dans la revue All the Year Round que Dickens vient de fonder ; dans le même temps, il paraît en fascicules mensuels avec des illustrations de Phiz, et aux États-Unis dans Harper’s Weekly, mais avec un léger décalage (de mai à décembre 1859).
Douzième roman de Dickens, il appartient à sa dernière période, « plus empreinte de gravité » (a graver man), selon Sidney Dark, et « plus soigneuse de la création artistique », (a more careful literary artist). Il se situe au temps de la Révolution française à Paris et à Londres, les « deux cités » du titre, et culmine en 1793 à Paris sous la Terreur.
Sylvère Monod écrit du Conte de deux cités et des Temps difficiles que ce sont les « deux œuvres les moins dickensiennes de Dickens ». Il lui paraît nécessaire, dans un premier temps, « de les étudier ensemble […] et séparées du reste du roman dickensien ». Elles sont plus courtes que les autres, « le souffle de Dickens s’y fait excessivement court », ajoute-t-il, et cela est d’abord dû à des contraintes de publication « auxquelles il répugnait ». Pour autant, après avoir détaillé les circonstances de la genèse et de la publication des deux ouvrages, il les considère séparément, le premier classé « roman social », et le second, après Barnaby Rudge, « roman historique, ou semi-historique ».
Dickens a cherché, selon lui, à atteindre deux buts : présenter et imposer à son public l’image et l’idée qu’il se fait de la Révolution française, et associer dans un même récit deux villes qui lui sont devenues presque également chères. En conséquence, « ce roman historique [va] être un roman à thèse, et l’alternance ou le chevauchement des scènes se déroulant dans deux décors différents [va] exiger une construction ingénieuse et serrée ». Mais le deuxième but n’est pas atteint « en ce sens que A Tale of Two Cities n’a rien d’une histoire des deux villes ». Chesterton le trouve pourtant excellemment construit, intégrant parfaitement la vie des gens ordinaires dans les grands événements publics, et associant « pathétique et dignité » (dignity and pathos), ce qui est une manière de louer sa sobriété dramatique. Quant à Andrew Sanders, il corrobore le jugement de Chesterton en soulignant le savant agencement de l’intrigue et la subtile intégration des drames personnels aux décors chargés d’histoire.
Le roman est en général peu prisé des critiques, notamment, d’après Margaret Drabble, en raison de son manque d’humour, mais, vendu à plus de deux cents millions d’exemplaires, il reste l’une des œuvres les plus populaires de Dickens, tant sous sa forme écrite que dans ses versions adaptées pour le théâtre et l’écran ; il a également inspiré plusieurs comédies musicales et un opéra.