Author: | René Misslin | ISBN: | 9782748372854 |
Publisher: | Publibook | Publication: | June 1, 2006 |
Imprint: | Publibook | Language: | French |
Author: | René Misslin |
ISBN: | 9782748372854 |
Publisher: | Publibook |
Publication: | June 1, 2006 |
Imprint: | Publibook |
Language: | French |
Ce que nous appelons couramment douleur représente en réalité seulement l’aspect sensoriel et émotif d’un robuste système comportemental de défense, commun à tous les êtres vivants, appelé nociception, qui leur permet de faire face aux agents externes ou internes capables de les blesser. Des terminaisons libres détectent dans divers tissus les stimuli susceptibles d’endommager l’organisme et déclenchent les réponses adaptatives (évitement, retrait, fuite, lutte) à même de mettre fin aux agressions et même de les prévenir. On comprend de mieux en mieux les mécanismes physiologiques d’intégration à l’origine de ces compétences comportementales. On sait, par exemple, que tout au long du trajet nerveux qui conduit les informations nociceptives de la périphérie au centre sont localisées des structures capables de bloquer partiellement la transmission des messages et de réduire ainsi l’intensité des sensations douloureuses : c’est ce qu’on appelle le système de contrôle interne. Mais les êtres humains ont su mettre au point de nombreuses méthodes de contrôle externe de la douleur. Pendant longtemps, ils ont utilisé les propriétés analgésiques de certaines plantes dont la plus célèbre est le pavot, Papaver somniferum, qui contient l’opium. Mais nous avons aujourd’hui à notre disposition, à côté des traitements pharmacologiques, un riche éventail d’autres techniques, comme l’électrothérapie, la relaxation ou encore l’hypnose qui nous aident à mieux supporter nos douleurs et à réduire nos souffrances.
Ce que nous appelons couramment douleur représente en réalité seulement l’aspect sensoriel et émotif d’un robuste système comportemental de défense, commun à tous les êtres vivants, appelé nociception, qui leur permet de faire face aux agents externes ou internes capables de les blesser. Des terminaisons libres détectent dans divers tissus les stimuli susceptibles d’endommager l’organisme et déclenchent les réponses adaptatives (évitement, retrait, fuite, lutte) à même de mettre fin aux agressions et même de les prévenir. On comprend de mieux en mieux les mécanismes physiologiques d’intégration à l’origine de ces compétences comportementales. On sait, par exemple, que tout au long du trajet nerveux qui conduit les informations nociceptives de la périphérie au centre sont localisées des structures capables de bloquer partiellement la transmission des messages et de réduire ainsi l’intensité des sensations douloureuses : c’est ce qu’on appelle le système de contrôle interne. Mais les êtres humains ont su mettre au point de nombreuses méthodes de contrôle externe de la douleur. Pendant longtemps, ils ont utilisé les propriétés analgésiques de certaines plantes dont la plus célèbre est le pavot, Papaver somniferum, qui contient l’opium. Mais nous avons aujourd’hui à notre disposition, à côté des traitements pharmacologiques, un riche éventail d’autres techniques, comme l’électrothérapie, la relaxation ou encore l’hypnose qui nous aident à mieux supporter nos douleurs et à réduire nos souffrances.