Author: | Léon GOZLAN | ISBN: | 1230001059052 |
Publisher: | Editions MARQUES | Publication: | May 2, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Léon GOZLAN |
ISBN: | 1230001059052 |
Publisher: | Editions MARQUES |
Publication: | May 2, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Avec les Editions MARQUES, venez découvrir ou redécouvrir les grands classiques optimisés pour vos liseuses et applications électroniques. Une publication de qualité par des professionnels de l'édition.
Les éditions MARQUES présentent "Le capitaine Maubert", de Léon Gozlan, édité en texte intégral.
Présentation de l'éditeur
Biographie de l'auteur
Léon Gozlan, né à Marseille le 1er septembre 1803 et mort à Paris le 1er septembre 1866, est un écrivain français. Léon Gozlan est le fils d’un riche négociant, Jacob Gozlan, né à Alger, qui participa à la constitution à Marseille de la première colonie juive organisée en 1783. Son père ayant fait faillite du fait des guerres maritimes, Léon Gozlan abandonne ses études au lycée de Marseille pour se lancer dans l’aventure maritime. Il voyage en Afrique et au Sénégal. Ses souvenirs de voyages sont rapportés dans la nouvelle Pour avoir voulu imiter Robinson. Il devient chroniqueur à Paris, au journal Vert-Vert, par l'intermédiaire de son ami et compatriote l’avocat Méry.
Extrait :
"Les petites localités champêtres semées autour de Paris ont joui, de tout temps, du privilège plus ou moins réel d’offrir des résidences économiques aux familles peu aisées. Quelques années avant la Révolution, beaucoup de gentilshommes qui avaient perdu leur fortune, ou qui n’en avaient jamais eu, se retiraient à Saint-Mandé, joli village bâti à la lisière du bois de Vincennes, et se prolongeant du côté de Charenton. Si Saint-Mandé ne présentait pas alors, comme aujourd’hui, ces jolis groupes d’habitations moitié urbaines, moitié rurales, s’ouvrant d’un côté sur la rue, et sur des rues avec pavé, réverbères et numéros, de l’autre sur le bois de Vincennes ; s’il ne possédait pas encore une avenue d’une beauté, d’une régularité, d’une élégance tout à fait américaines, digne de rivaliser avec quelques quartiers de New-York et de Philadelphie ; longues rangées de maisons élevées derrière une longue rangée d’arbres, arbres odoriférants, tilleuls qui embaument le ciel, la terre et l’air vers la fin du printemps, maisons qui ressemblent à de petits palais ; si Saint-Mandé n’était pas si joli, il était beaucoup plus sauvage. Le bois de Vincennes le retenait et l’enveloppait en plus d’un endroit ; avant d’y arriver, on avait à traverser des portions assez considérables de terrain planté de chênes et d’ormes. L’hiver, il n’était pas prudent de se laisser attarder loin de sa maison, si l’on ne voulait donner aucune inquiétude à ses enfants et à ses serviteurs. Quoique Vincennes élevât toujours au milieu de la brume ses tourelles pleines de poudre, son donjon rempli de fusils, on parlait souvent d’assassinats commis aux environs : la peur en grossissait le nombre..."
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Les éditions MARQUES présentent "Le capitaine Maubert", de Léon Gozlan, édité en texte intégral.
Présentation de l'éditeur
Biographie de l'auteur
Léon Gozlan, né à Marseille le 1er septembre 1803 et mort à Paris le 1er septembre 1866, est un écrivain français. Léon Gozlan est le fils d’un riche négociant, Jacob Gozlan, né à Alger, qui participa à la constitution à Marseille de la première colonie juive organisée en 1783. Son père ayant fait faillite du fait des guerres maritimes, Léon Gozlan abandonne ses études au lycée de Marseille pour se lancer dans l’aventure maritime. Il voyage en Afrique et au Sénégal. Ses souvenirs de voyages sont rapportés dans la nouvelle Pour avoir voulu imiter Robinson. Il devient chroniqueur à Paris, au journal Vert-Vert, par l'intermédiaire de son ami et compatriote l’avocat Méry.
Extrait :
"Les petites localités champêtres semées autour de Paris ont joui, de tout temps, du privilège plus ou moins réel d’offrir des résidences économiques aux familles peu aisées. Quelques années avant la Révolution, beaucoup de gentilshommes qui avaient perdu leur fortune, ou qui n’en avaient jamais eu, se retiraient à Saint-Mandé, joli village bâti à la lisière du bois de Vincennes, et se prolongeant du côté de Charenton. Si Saint-Mandé ne présentait pas alors, comme aujourd’hui, ces jolis groupes d’habitations moitié urbaines, moitié rurales, s’ouvrant d’un côté sur la rue, et sur des rues avec pavé, réverbères et numéros, de l’autre sur le bois de Vincennes ; s’il ne possédait pas encore une avenue d’une beauté, d’une régularité, d’une élégance tout à fait américaines, digne de rivaliser avec quelques quartiers de New-York et de Philadelphie ; longues rangées de maisons élevées derrière une longue rangée d’arbres, arbres odoriférants, tilleuls qui embaument le ciel, la terre et l’air vers la fin du printemps, maisons qui ressemblent à de petits palais ; si Saint-Mandé n’était pas si joli, il était beaucoup plus sauvage. Le bois de Vincennes le retenait et l’enveloppait en plus d’un endroit ; avant d’y arriver, on avait à traverser des portions assez considérables de terrain planté de chênes et d’ormes. L’hiver, il n’était pas prudent de se laisser attarder loin de sa maison, si l’on ne voulait donner aucune inquiétude à ses enfants et à ses serviteurs. Quoique Vincennes élevât toujours au milieu de la brume ses tourelles pleines de poudre, son donjon rempli de fusils, on parlait souvent d’assassinats commis aux environs : la peur en grossissait le nombre..."