Author: | Georges Darien | ISBN: | 1230000696739 |
Publisher: | Georges Darien | Publication: | October 1, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Georges Darien |
ISBN: | 1230000696739 |
Publisher: | Georges Darien |
Publication: | October 1, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXTRAIT:
La scène est à Paris le 26 mai 1871 vers le soir
Gronde salle à manger au premier étage. Au mur, un crucifix. A gauche, porte, A droite, fenêtre. Au fond, porte à deux battants ouvrant sur un corridor éclairé d'une large fenêtre faisant face à la porte et donnant vue sur Paris.
SCÈNE PREMIÈRE
L'ABBÉ, assis devant une petite table sur laquelle sont placés des biscuits, un verre presque vide et une bouteille de vin, MARIE.
MARIE, prenant la bouteille sur la table.
Encore un doigt de vin, monsieur le curé ?
L'ABBÉ.
Non, merci, ma bonne Marie. Ce demi-verre de Bordeaux et ces biscuits m'ont fait plaisir, mais je n'étais pas positivement affamé. Les soldats de l'ordre, en me délivrant il y a deux heures, m'avaient procuré quelque nourriture.
MARIE.
En voilà qui ont bien fait d'arriver à l'improviste ! Les braves gens ! Sans quoi, ces bandits de communards vous auraient fait subir le sort des malheureux otages. Dire qu'ils ont osé fusiller monseigneur l'archevêque !...
L'ABBÉ, se levant.
Oh ! les criminels! Les impies ! Je ne peux croire encore à cette affreuse nouvelle. Hélas ! ce n'est que trop vrai, pourtant.
EXTRAIT:
La scène est à Paris le 26 mai 1871 vers le soir
Gronde salle à manger au premier étage. Au mur, un crucifix. A gauche, porte, A droite, fenêtre. Au fond, porte à deux battants ouvrant sur un corridor éclairé d'une large fenêtre faisant face à la porte et donnant vue sur Paris.
SCÈNE PREMIÈRE
L'ABBÉ, assis devant une petite table sur laquelle sont placés des biscuits, un verre presque vide et une bouteille de vin, MARIE.
MARIE, prenant la bouteille sur la table.
Encore un doigt de vin, monsieur le curé ?
L'ABBÉ.
Non, merci, ma bonne Marie. Ce demi-verre de Bordeaux et ces biscuits m'ont fait plaisir, mais je n'étais pas positivement affamé. Les soldats de l'ordre, en me délivrant il y a deux heures, m'avaient procuré quelque nourriture.
MARIE.
En voilà qui ont bien fait d'arriver à l'improviste ! Les braves gens ! Sans quoi, ces bandits de communards vous auraient fait subir le sort des malheureux otages. Dire qu'ils ont osé fusiller monseigneur l'archevêque !...
L'ABBÉ, se levant.
Oh ! les criminels! Les impies ! Je ne peux croire encore à cette affreuse nouvelle. Hélas ! ce n'est que trop vrai, pourtant.