Author: | Collectif | ISBN: | 9782354122102 |
Publisher: | Presses universitaires de Perpignan | Publication: | November 18, 2013 |
Imprint: | Presses universitaires de Perpignan | Language: | French |
Author: | Collectif |
ISBN: | 9782354122102 |
Publisher: | Presses universitaires de Perpignan |
Publication: | November 18, 2013 |
Imprint: | Presses universitaires de Perpignan |
Language: | French |
Les modes de planification urbaine comme les modalités d’intervention dans les quartiers dits « sensibles » font depuis longtemps l’objet de critiques tant du côté des chercheurs en sciences sociales que de celui des praticiens et des acteurs institutionnels ou associatifs. Parmi les nombreux dysfonctionnements, les zones d’éducation prioritaire, établies en 1981 par le rapport Savary, sont montrées du doigt. Les liens entre un territoire (le quartier, la cité, la ZUP) et son institution première (l’école) se désagrègent au rythme de la paupérisation et de l’adoption commune de pratiques d’évitement. Les politiques publiques, spécifiques à l’enseignement prioritaire (ZER, REP), contribuent par la désignation d’un zonage spécifique à la construction de « ségrégations scolaires », sociales et spatiales. Le constat, s’il n’est pas neuf, n’en reste pas moins d’actualité et renvoie à la pertinence des découpages institutionnels en décalage avec la demande sociale et la pratique urbanistique engagée depuis la loi SRU (Solidarité et Renouvellement urbain, décembre 2000) dans la voie de la planification et de la concertation. En croisant les approches de la Géographie et de la Sociologie, l’ouvrage interroge les liens complexe entre le territoire de la ville, l’école en tant qu’institution et comme acteur local, et la planification urbaine. En confrontant le contexte français à des expériences étrangères choisies, l’analyse remet en perspective les objectifs de la politique de rénovation urbaine mise en place à partir de 2003. Le dispositif ambitionne un « idéal de mixité urbaine et sociale » qui place de fait la question scolaire au centre de la réflexion planificatrice en matière de renouvellement urbain. Mais, cela suppose une extension de la démarche de concertation au secteur scolaire et une redistribution des prérogatives au sein d’un système complexe d’acteurs (Education Nationale, collectivités territoriales, associations, enseignants et parents). Des modalités de l’intégration des marges scolaires dépendent alors la cohérence comme l’efficience des projet de planification urbaine.
Les modes de planification urbaine comme les modalités d’intervention dans les quartiers dits « sensibles » font depuis longtemps l’objet de critiques tant du côté des chercheurs en sciences sociales que de celui des praticiens et des acteurs institutionnels ou associatifs. Parmi les nombreux dysfonctionnements, les zones d’éducation prioritaire, établies en 1981 par le rapport Savary, sont montrées du doigt. Les liens entre un territoire (le quartier, la cité, la ZUP) et son institution première (l’école) se désagrègent au rythme de la paupérisation et de l’adoption commune de pratiques d’évitement. Les politiques publiques, spécifiques à l’enseignement prioritaire (ZER, REP), contribuent par la désignation d’un zonage spécifique à la construction de « ségrégations scolaires », sociales et spatiales. Le constat, s’il n’est pas neuf, n’en reste pas moins d’actualité et renvoie à la pertinence des découpages institutionnels en décalage avec la demande sociale et la pratique urbanistique engagée depuis la loi SRU (Solidarité et Renouvellement urbain, décembre 2000) dans la voie de la planification et de la concertation. En croisant les approches de la Géographie et de la Sociologie, l’ouvrage interroge les liens complexe entre le territoire de la ville, l’école en tant qu’institution et comme acteur local, et la planification urbaine. En confrontant le contexte français à des expériences étrangères choisies, l’analyse remet en perspective les objectifs de la politique de rénovation urbaine mise en place à partir de 2003. Le dispositif ambitionne un « idéal de mixité urbaine et sociale » qui place de fait la question scolaire au centre de la réflexion planificatrice en matière de renouvellement urbain. Mais, cela suppose une extension de la démarche de concertation au secteur scolaire et une redistribution des prérogatives au sein d’un système complexe d’acteurs (Education Nationale, collectivités territoriales, associations, enseignants et parents). Des modalités de l’intégration des marges scolaires dépendent alors la cohérence comme l’efficience des projet de planification urbaine.