La Reine-Blanche aux îles Marquises

Nonfiction, Travel, Australia & Oceania, History, France
Cover of the book La Reine-Blanche aux îles Marquises by Max Radiguet, Prodinnova
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Author: Max Radiguet ISBN: 1230002232287
Publisher: Prodinnova Publication: February 27, 2018
Imprint: Language: English
Author: Max Radiguet
ISBN: 1230002232287
Publisher: Prodinnova
Publication: February 27, 2018
Imprint:
Language: English

“ Dans les derniers jours du mois de mars 1842, la frégate la Reine-Blanche, l’aile ouverte aux brises alizées, quittait Valparaiso et se dirigeait vers le couchant. Elle avait à son bord un brave amiral que ses goûts et ses antécédents préparaient à toutes les entreprises glorieuses, deux capitaines de frégate, une compagnie supplémentaire de marins, le matériel et les ustensiles indispensables à un corps de troupes destiné à tenir campagne. L’intention d’occuper un pays était donc manifeste. Quel était ce pays? C’est ce que nous ignorions encore en perdant de vue les côtes du Chili, bien que nos conjectures ne se fussent point égarées. Un soir enfin, trois jours après le départ, le tambour rassembla sur le pont le nombreux personnel de la frégate, et la lecture d’un ordre du jour confirma nos suppositions : nous allions planter le drapeau de la France sur les îles Marquises de Mendoça. Un vif intérêt s’attachait alors aux tentatives d’un gouvernement libéral pour créer dans ces contrées lointaines des points d’appui à notre marine et des centres à nos missions. Cependant l’enthousiasme excité par cette nouvelle laissa, je m’en souviens, beaucoup à désirer. Ceux de nos camarades qui devaient débarquer aux Marquises n’acceptaient pas avec une parfaite sérénité d’esprit cette perspective d’un long séjour sur une terre sans ressources et sans intérêt, disait-on. Leurs prévisions furent-elles justifiées? La colonie naissante qu’on allait ajouter aux possessions de la France n’offrit-elle point d’amples compensations aux premiers occupants? Raconter les épreuves de notre installation aux Marquises, retracer ensuite les résultats qui vinrent couronner nos efforts, faire pénétrer le lecteur à la fois dans la vie coloniale et dans la vie indigène, ce sera, nous l’espérons, répondre à la question qui vient d’être posée, et tel serait l’objet d’une étude où de simples souvenirs suffiront peut-être à indiquer ce qu’a été, ce que peut être aujourd’hui encore notre rôle colonial dans l’Océanie...”

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“ Dans les derniers jours du mois de mars 1842, la frégate la Reine-Blanche, l’aile ouverte aux brises alizées, quittait Valparaiso et se dirigeait vers le couchant. Elle avait à son bord un brave amiral que ses goûts et ses antécédents préparaient à toutes les entreprises glorieuses, deux capitaines de frégate, une compagnie supplémentaire de marins, le matériel et les ustensiles indispensables à un corps de troupes destiné à tenir campagne. L’intention d’occuper un pays était donc manifeste. Quel était ce pays? C’est ce que nous ignorions encore en perdant de vue les côtes du Chili, bien que nos conjectures ne se fussent point égarées. Un soir enfin, trois jours après le départ, le tambour rassembla sur le pont le nombreux personnel de la frégate, et la lecture d’un ordre du jour confirma nos suppositions : nous allions planter le drapeau de la France sur les îles Marquises de Mendoça. Un vif intérêt s’attachait alors aux tentatives d’un gouvernement libéral pour créer dans ces contrées lointaines des points d’appui à notre marine et des centres à nos missions. Cependant l’enthousiasme excité par cette nouvelle laissa, je m’en souviens, beaucoup à désirer. Ceux de nos camarades qui devaient débarquer aux Marquises n’acceptaient pas avec une parfaite sérénité d’esprit cette perspective d’un long séjour sur une terre sans ressources et sans intérêt, disait-on. Leurs prévisions furent-elles justifiées? La colonie naissante qu’on allait ajouter aux possessions de la France n’offrit-elle point d’amples compensations aux premiers occupants? Raconter les épreuves de notre installation aux Marquises, retracer ensuite les résultats qui vinrent couronner nos efforts, faire pénétrer le lecteur à la fois dans la vie coloniale et dans la vie indigène, ce sera, nous l’espérons, répondre à la question qui vient d’être posée, et tel serait l’objet d’une étude où de simples souvenirs suffiront peut-être à indiquer ce qu’a été, ce que peut être aujourd’hui encore notre rôle colonial dans l’Océanie...”

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