Author: | Honoré de Balzac | ISBN: | 1230001721560 |
Publisher: | Furne | Publication: | June 16, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Honoré de Balzac |
ISBN: | 1230001721560 |
Publisher: | Furne |
Publication: | June 16, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
***littérature roman-réaliste roman classique saga-historique amour-maternel témoignage bataille bourgeoisie frisson province comedie-humaine loterie vie-de-province france littérature-française littérature-francophone français 19ème-siècle littérature-du-19ème siècle ***
Petite fille, la Rabouilleuse troublait l'eau des ruisseaux pour que son oncle braconnier pêche plus d'écrevisses. Jeune fille, Flore continue à «rabouiller.» Elle détourne la fortune d'un vieillard d'Issoudun au profit de son amant. Mais un plus fort survient, qui s'attribuera le produit de la pêche, le redoutable Philippe Bridau. Cet ex-lieutenant-colonel de l'armée impériale, le fils chéri d'Agathe, est devenu un affreux soudard qui mène sa vie privée comme une charge sur un champ de bataille. Ce parvenu dont la route est jonchée de cadavres, dépravé par le métier et la famille, les succès et les malheurs, est l'un des monstres les plus odieux de La Comédie humaine. C'est aussi l'un des personnages les plus forts. «Un tableau de maître,» disait Victor Hugo.
La Rabouilleuse est un roman écrit par Honoré de Balzac en 1842. Il fait partie des Scènes de la vie de province de La Comédie humaine. D’abord partiellement publié dans la Presse en 1840, fréquemment remanié et intitulé Un ménage de garçon, l’ouvrage paraîtra sous son titre définitif : la Rabouilleuse, avec un texte sans corrections dans l’édition Furne de 1843.
Résumé
L’action est relativement étalée dans le temps puisque qu’elle débute en 1792 avec la présentation du père et grand-père des personnages principaux, le docteur Rouget habitant la ville d’Issoudun, et se termine en 1830.
Le docteur Rouget, malin et tyrannique, a su profiter de la Révolution française pour s’enrichir. Il a de plus épousé l’aînée de la famille Descoings, négociants enrichis grâce à l’achat de biens nationaux, comme de nombreux personnages de la Comédie humaine (voir Eugénie Grandet). À sa mort en 1805, il dispose d’une grande fortune qu’il lègue en quasi-totalité à son fils Jean-Jacques, en déshéritant sa fille Agathe, émigrée à Paris.
Celle-ci a épousé Bridau, fonctionnaire intègre qui voue sa vie à Napoléon. À la mort de son mari, Agathe Bridau se retrouve seule, avec peu de ressources pour élever ses deux fils Philippe et Joseph. Ses ennuis financiers suivront l’étoile napoléonienne.
Philippe, militaire dans l’âme, fait la fierté de sa mère, alors qu'elle méprise le manque d'ambition et les penchants artistes de Joseph. Mais bon à rien hors des champs de bataille, Philippe se refuse à servir les Bourbons après la chute de Napoléon. Un voyage aux États-Unis le rendra violent, buveur et voleur. Il complote, fait un séjour en prison, sombre dans les bas-fonds.
Au plus fort de ses problèmes d’argent, Agathe apprend que son riche frère Jean-Jacques est sous l’emprise d’une jeune et jolie paysanne recueillie par leur père, Flore Brazier, surnommée « la Rabouilleuse » (en français régional, une personne qui agite l’eau pour rabattre les écrevisses vers les pièges). Jean-Jacques n’ayant pas d’enfants, Agathe se rend avec Joseph à Issoudun pour tenter de récupérer une partie de la fortune qui leur est due. Ils échouent à cause de leur naïveté et fuient Issoudun, Joseph ayant été accusé à tort de tentative de meurtre par l’amant de la Rabouilleuse.
Philippe, maintenant brouillé avec sa mère, tente à son tour sa chance, avec plus de réussite. Il tue en duel l’amant de Flore et oblige son oncle à épouser la Rabouilleuse. L'oncle meurt bientôt, Philippe épouse à son tour Flore. À Paris, il l'abandonne à la prostitution, à la déchéance et à la mort. Désormais à la tête d’une fortune considérable après avoir été clochard, il réussit dans le monde, reçoit un titre de comte, sans donner le moindre sou pour sauver sa mère malade. Il ne sait cependant anticiper les changements politiques et doit partir en Algérie, où il est tué.
La fortune du père Rouget et le titre comtal de Philippe échoient finalement à Joseph, devenu un peintre reconnu mais resté généreux et désintéressé.
***littérature roman-réaliste roman classique saga-historique amour-maternel témoignage bataille bourgeoisie frisson province comedie-humaine loterie vie-de-province france littérature-française littérature-francophone français 19ème-siècle littérature-du-19ème siècle ***
Petite fille, la Rabouilleuse troublait l'eau des ruisseaux pour que son oncle braconnier pêche plus d'écrevisses. Jeune fille, Flore continue à «rabouiller.» Elle détourne la fortune d'un vieillard d'Issoudun au profit de son amant. Mais un plus fort survient, qui s'attribuera le produit de la pêche, le redoutable Philippe Bridau. Cet ex-lieutenant-colonel de l'armée impériale, le fils chéri d'Agathe, est devenu un affreux soudard qui mène sa vie privée comme une charge sur un champ de bataille. Ce parvenu dont la route est jonchée de cadavres, dépravé par le métier et la famille, les succès et les malheurs, est l'un des monstres les plus odieux de La Comédie humaine. C'est aussi l'un des personnages les plus forts. «Un tableau de maître,» disait Victor Hugo.
La Rabouilleuse est un roman écrit par Honoré de Balzac en 1842. Il fait partie des Scènes de la vie de province de La Comédie humaine. D’abord partiellement publié dans la Presse en 1840, fréquemment remanié et intitulé Un ménage de garçon, l’ouvrage paraîtra sous son titre définitif : la Rabouilleuse, avec un texte sans corrections dans l’édition Furne de 1843.
Résumé
L’action est relativement étalée dans le temps puisque qu’elle débute en 1792 avec la présentation du père et grand-père des personnages principaux, le docteur Rouget habitant la ville d’Issoudun, et se termine en 1830.
Le docteur Rouget, malin et tyrannique, a su profiter de la Révolution française pour s’enrichir. Il a de plus épousé l’aînée de la famille Descoings, négociants enrichis grâce à l’achat de biens nationaux, comme de nombreux personnages de la Comédie humaine (voir Eugénie Grandet). À sa mort en 1805, il dispose d’une grande fortune qu’il lègue en quasi-totalité à son fils Jean-Jacques, en déshéritant sa fille Agathe, émigrée à Paris.
Celle-ci a épousé Bridau, fonctionnaire intègre qui voue sa vie à Napoléon. À la mort de son mari, Agathe Bridau se retrouve seule, avec peu de ressources pour élever ses deux fils Philippe et Joseph. Ses ennuis financiers suivront l’étoile napoléonienne.
Philippe, militaire dans l’âme, fait la fierté de sa mère, alors qu'elle méprise le manque d'ambition et les penchants artistes de Joseph. Mais bon à rien hors des champs de bataille, Philippe se refuse à servir les Bourbons après la chute de Napoléon. Un voyage aux États-Unis le rendra violent, buveur et voleur. Il complote, fait un séjour en prison, sombre dans les bas-fonds.
Au plus fort de ses problèmes d’argent, Agathe apprend que son riche frère Jean-Jacques est sous l’emprise d’une jeune et jolie paysanne recueillie par leur père, Flore Brazier, surnommée « la Rabouilleuse » (en français régional, une personne qui agite l’eau pour rabattre les écrevisses vers les pièges). Jean-Jacques n’ayant pas d’enfants, Agathe se rend avec Joseph à Issoudun pour tenter de récupérer une partie de la fortune qui leur est due. Ils échouent à cause de leur naïveté et fuient Issoudun, Joseph ayant été accusé à tort de tentative de meurtre par l’amant de la Rabouilleuse.
Philippe, maintenant brouillé avec sa mère, tente à son tour sa chance, avec plus de réussite. Il tue en duel l’amant de Flore et oblige son oncle à épouser la Rabouilleuse. L'oncle meurt bientôt, Philippe épouse à son tour Flore. À Paris, il l'abandonne à la prostitution, à la déchéance et à la mort. Désormais à la tête d’une fortune considérable après avoir été clochard, il réussit dans le monde, reçoit un titre de comte, sans donner le moindre sou pour sauver sa mère malade. Il ne sait cependant anticiper les changements politiques et doit partir en Algérie, où il est tué.
La fortune du père Rouget et le titre comtal de Philippe échoient finalement à Joseph, devenu un peintre reconnu mais resté généreux et désintéressé.