Author: | Gabriel Ardant, Jean-François Revel | ISBN: | 9782221228814 |
Publisher: | (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1976 |
Imprint: | Robert Laffont (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Gabriel Ardant, Jean-François Revel |
ISBN: | 9782221228814 |
Publisher: | (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1976 |
Imprint: | Robert Laffont (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Peut-on instaurer le socialisme dans la liberté ? On en disserte, on en fait la théorie. Gabriel Ardant s’est efforcé d’apporter une réponse fondée sur les faits, c’est-à-dire sur l’examen d’un pays, la Suède, où depuis quarante ans le socialisme est en voie de construction. Il s’agit là d’une véritable révolution qui vise à supprimer les aliénations de toutes natures, les inégalités, les barrières de classe. C’est en l’étudiant de près que l’on peut mesurer les sérieux obstacles à surmonter quand on veut transformer la société en tablant sur l’adhésion et non sur la contrainte. Cette démarche révolutionnaire, calme et sans romantisme, laisse souvent indifférents les Français. Elle leur paraît relever d’un réformisme médiocre, et non d’une révolution. Or, il s’agit bel et bien d’une révolution, n’en déplaise aux dogmatiques. Il est vrai que les Suédois n’ont pas commencé par les réformes de structure mais par le changement de la condition des hommes et des rapports qu’ils ont les uns avec les autres. Ils ont fait beaucoup de progrès dans ces domaines ; maintenant, ils en sont arrivés au point où, pour aller de l’avant, il leur faut s’attaquer aux structures de l’économie et plus encore au mode de gestion des entreprises. Dans l’usine comme dans la cité, substituer aux hiérarchies autoritaires la participation des travailleurs, aller de la démocratie politique à la démocratie industrielle, c’est un des enjeux de cette révolution suédoise.
Peut-on instaurer le socialisme dans la liberté ? On en disserte, on en fait la théorie. Gabriel Ardant s’est efforcé d’apporter une réponse fondée sur les faits, c’est-à-dire sur l’examen d’un pays, la Suède, où depuis quarante ans le socialisme est en voie de construction. Il s’agit là d’une véritable révolution qui vise à supprimer les aliénations de toutes natures, les inégalités, les barrières de classe. C’est en l’étudiant de près que l’on peut mesurer les sérieux obstacles à surmonter quand on veut transformer la société en tablant sur l’adhésion et non sur la contrainte. Cette démarche révolutionnaire, calme et sans romantisme, laisse souvent indifférents les Français. Elle leur paraît relever d’un réformisme médiocre, et non d’une révolution. Or, il s’agit bel et bien d’une révolution, n’en déplaise aux dogmatiques. Il est vrai que les Suédois n’ont pas commencé par les réformes de structure mais par le changement de la condition des hommes et des rapports qu’ils ont les uns avec les autres. Ils ont fait beaucoup de progrès dans ces domaines ; maintenant, ils en sont arrivés au point où, pour aller de l’avant, il leur faut s’attaquer aux structures de l’économie et plus encore au mode de gestion des entreprises. Dans l’usine comme dans la cité, substituer aux hiérarchies autoritaires la participation des travailleurs, aller de la démocratie politique à la démocratie industrielle, c’est un des enjeux de cette révolution suédoise.