Author: | Ferdinand Brunetière | ISBN: | 1230000292946 |
Publisher: | Ferdinand Brunetière | Publication: | January 23, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Ferdinand Brunetière |
ISBN: | 1230000292946 |
Publisher: | Ferdinand Brunetière |
Publication: | January 23, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXTRAIT:
En ce temps-là, vers 1544 ou 1545, dans le pittoresque Paris de François Ier, les curieux qui passaient par la rue des Fossés-Saint-Victor, — aujourd’hui rue du Cardinal-Lemoine, — y pouvaient admirer une assez belle maison, « où, sous chaque fenêtre de chambre, on lisait de belles inscriptions grecques, en gros caractères, tirées du poète Anacréon, de Pindare, d’Homère et de plusieurs autres. » C’était la docte demeure de maître Lazare de Baïf, ancien protonotaire ; ancien ambassadeur du roi de France auprès de la république de Venise, et, plus récemment, à la diète de Spire ; conseiller au Parlement ; maître des requêtes ordinaires de l’hôtel du roi ; avec cela savant helléniste, et, depuis que Budé, en 1540, s’était laissé mourir, « la grande lumière de l’érudition française de son temps. » Nous avons de Lazare de Baïf quelques opuscules : De re Vestiaria, 1526 ; De Vasculis, 1531 ; De re Navali, 1537, qui procèdent, comme l’indiquent assez leurs titres, de la même intention que le De Asse du maître.
EXTRAIT:
En ce temps-là, vers 1544 ou 1545, dans le pittoresque Paris de François Ier, les curieux qui passaient par la rue des Fossés-Saint-Victor, — aujourd’hui rue du Cardinal-Lemoine, — y pouvaient admirer une assez belle maison, « où, sous chaque fenêtre de chambre, on lisait de belles inscriptions grecques, en gros caractères, tirées du poète Anacréon, de Pindare, d’Homère et de plusieurs autres. » C’était la docte demeure de maître Lazare de Baïf, ancien protonotaire ; ancien ambassadeur du roi de France auprès de la république de Venise, et, plus récemment, à la diète de Spire ; conseiller au Parlement ; maître des requêtes ordinaires de l’hôtel du roi ; avec cela savant helléniste, et, depuis que Budé, en 1540, s’était laissé mourir, « la grande lumière de l’érudition française de son temps. » Nous avons de Lazare de Baïf quelques opuscules : De re Vestiaria, 1526 ; De Vasculis, 1531 ; De re Navali, 1537, qui procèdent, comme l’indiquent assez leurs titres, de la même intention que le De Asse du maître.