Author: | Octave Feuillet | ISBN: | 1230003148594 |
Publisher: | Paris, 1871 | Publication: | March 23, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Octave Feuillet |
ISBN: | 1230003148594 |
Publisher: | Paris, 1871 |
Publication: | March 23, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
Georges, provisoirement à la campagne, écrit à son ami Paul ses journées, son travail dans les ruines d’une abbaye, et sa piquante rencontre avec une petite Comtesse originale.
« […] J’ai trente-cinq ans, et il ne suffit plus, Dieu merci, du coup d’œil plus ou moins bienveillant d’une femme pour troubler la sérénité de mon âme. »
Il lui faudra, en effet, trop de temps, hélas, pour comprendre qu’il en est amoureux.
Extrait : Il y a des spectres ! Je fermais cette lettre, mon ami, au milieu d’un silence solennel, quand soudain mon oreille s’est emplie de bruits mystérieux et confus, qui paraissaient venir du dehors, et où j’ai cru distinguer le sourd murmure d’une foule. Je me suis approché, fort surpris, de la fenêtre de ma cellule, et je ne saurais trop te dire la nature précise de l’émotion que j’ai ressentie en apercevant les ruines de l’église éclairées d’une lumière resplendissante : le vaste portail et les ogives béantes jetaient des flots de clarté jusque sur les bois lointains. Ce n’était point, ce ne pouvait être un incendie.
Georges, provisoirement à la campagne, écrit à son ami Paul ses journées, son travail dans les ruines d’une abbaye, et sa piquante rencontre avec une petite Comtesse originale.
« […] J’ai trente-cinq ans, et il ne suffit plus, Dieu merci, du coup d’œil plus ou moins bienveillant d’une femme pour troubler la sérénité de mon âme. »
Il lui faudra, en effet, trop de temps, hélas, pour comprendre qu’il en est amoureux.
Extrait : Il y a des spectres ! Je fermais cette lettre, mon ami, au milieu d’un silence solennel, quand soudain mon oreille s’est emplie de bruits mystérieux et confus, qui paraissaient venir du dehors, et où j’ai cru distinguer le sourd murmure d’une foule. Je me suis approché, fort surpris, de la fenêtre de ma cellule, et je ne saurais trop te dire la nature précise de l’émotion que j’ai ressentie en apercevant les ruines de l’église éclairées d’une lumière resplendissante : le vaste portail et les ogives béantes jetaient des flots de clarté jusque sur les bois lointains. Ce n’était point, ce ne pouvait être un incendie.