Author: | Jacques HEERS | ISBN: | 9782262047702 |
Publisher: | Place des éditeurs | Publication: | April 10, 2014 |
Imprint: | Tempus Perrin | Language: | French |
Author: | Jacques HEERS |
ISBN: | 9782262047702 |
Publisher: | Place des éditeurs |
Publication: | April 10, 2014 |
Imprint: | Tempus Perrin |
Language: | French |
Contrairement à ce qui est généralement admis, le capitalisme naît bien au Moyen Âge et se diffuse largement entre le XIIIe et le XVe siècle.
En atteste les formes variées qu'il prend alors : prêts à intérêt, le mot " bourse "; nom d'une famille de Bruges, date de cette époque; spéculations diverses; enfin vitalité des compagnies marchandes et financières. Toutes les strates de la société participent au phénomène : juifs et Lombards ne sont pas les seuls à le pratiquer, les bourgeois sont bien plus nombreux que les étrangers, et même les plus modestes y concourent par le biais des parts de société qu'ils peuvent acheter. A cet égard, parler d'un " capitalisme populaire " n'est pas exagéré. Que l'Eglise multiplie les interdits des prêts et de l'usure montre à quel point ils sont peu respectés. Quant aux vrais puissants, ce ne sont pas les grands marchands, mais les usuriers. Dans la cité, ils tiennent le haut du pavé et s'imposent en maîtres, les Médicis en étant la figure la plus emblématique.
Contrairement à ce qui est généralement admis, le capitalisme naît bien au Moyen Âge et se diffuse largement entre le XIIIe et le XVe siècle.
En atteste les formes variées qu'il prend alors : prêts à intérêt, le mot " bourse "; nom d'une famille de Bruges, date de cette époque; spéculations diverses; enfin vitalité des compagnies marchandes et financières. Toutes les strates de la société participent au phénomène : juifs et Lombards ne sont pas les seuls à le pratiquer, les bourgeois sont bien plus nombreux que les étrangers, et même les plus modestes y concourent par le biais des parts de société qu'ils peuvent acheter. A cet égard, parler d'un " capitalisme populaire " n'est pas exagéré. Que l'Eglise multiplie les interdits des prêts et de l'usure montre à quel point ils sont peu respectés. Quant aux vrais puissants, ce ne sont pas les grands marchands, mais les usuriers. Dans la cité, ils tiennent le haut du pavé et s'imposent en maîtres, les Médicis en étant la figure la plus emblématique.