Author: | Jules Verne | ISBN: | 1230000243628 |
Publisher: | Go&Co | Publication: | May 31, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules Verne |
ISBN: | 1230000243628 |
Publisher: | Go&Co |
Publication: | May 31, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
La Journée d’un journaliste américain en 2889 est officiellement une nouvelle de Jules Verne parue pour la première fois en langue anglaise, en février 1889, dans la revue américaine The Forum. Il est probable que le rédacteur principal de ce texte ne soit pas Jules Verne mais son fils Michel.
L'auteur s’emploie dans cette nouvelle à imaginer la vie en 2889. On peut ainsi y trouver quelques anticipations bien senties dont Jules Verne avait le secret :
EXTRAIT
Les hommes de ce XXIXe siècle vivent au milieu d'une féerie continuelle, sans avoir l'air de s'en douter. Blasés sur les merveilles, ils restent froids devant celles que le progrès leur apporte chaque jour. Avec plus de justice, ils apprécieraient comme ils le méritent les raffinements de notre civilisation. En la comparant au passé ils se rendraient compte du chemin parcouru. Combien leur apparaîtraient plus admirables les cités modernes aux voies larges de cent mètres, aux maisons hautes de trois cents, à la température toujours égale, au ciel sillonné par des milliers d'aéro-cars et d'aéro-omnibus. Auprès de ces villes, dont la population atteint parfois jusqu'à dix millions d'habitants, qu'étaient ces villages, ces hameaux d'il y a mille ans, ces Paris, ces Londres, ces Berlin, ces New York, bourgades mal aérées et boueuses, où circulaient des caisses cahotantes, traînées par des chevaux – oui ! des chevaux ! c'est à ne pas le croire ! S'ils se souvenaient du défectueux fonctionnement des paquebots et des chemins de fer, de leurs collisions fréquentes, de leur lenteur aussi, quel prix les voyageurs n'attacheraient-ils pas aux aérotrains, et surtout à ces tubes pneumatiques, jetés à travers les océans, et dans lesquels on les transporte avec une vitesse de 1.500 kilomètres à l'heure ? Enfin ne jouirait-on pas mieux du téléphone et du téléphote, en se rappelant les anciens appareils de Morse et de Hugues, si insuffisants pour la transmission rapide des dépêches ?
La Journée d’un journaliste américain en 2889 est officiellement une nouvelle de Jules Verne parue pour la première fois en langue anglaise, en février 1889, dans la revue américaine The Forum. Il est probable que le rédacteur principal de ce texte ne soit pas Jules Verne mais son fils Michel.
L'auteur s’emploie dans cette nouvelle à imaginer la vie en 2889. On peut ainsi y trouver quelques anticipations bien senties dont Jules Verne avait le secret :
EXTRAIT
Les hommes de ce XXIXe siècle vivent au milieu d'une féerie continuelle, sans avoir l'air de s'en douter. Blasés sur les merveilles, ils restent froids devant celles que le progrès leur apporte chaque jour. Avec plus de justice, ils apprécieraient comme ils le méritent les raffinements de notre civilisation. En la comparant au passé ils se rendraient compte du chemin parcouru. Combien leur apparaîtraient plus admirables les cités modernes aux voies larges de cent mètres, aux maisons hautes de trois cents, à la température toujours égale, au ciel sillonné par des milliers d'aéro-cars et d'aéro-omnibus. Auprès de ces villes, dont la population atteint parfois jusqu'à dix millions d'habitants, qu'étaient ces villages, ces hameaux d'il y a mille ans, ces Paris, ces Londres, ces Berlin, ces New York, bourgades mal aérées et boueuses, où circulaient des caisses cahotantes, traînées par des chevaux – oui ! des chevaux ! c'est à ne pas le croire ! S'ils se souvenaient du défectueux fonctionnement des paquebots et des chemins de fer, de leurs collisions fréquentes, de leur lenteur aussi, quel prix les voyageurs n'attacheraient-ils pas aux aérotrains, et surtout à ces tubes pneumatiques, jetés à travers les océans, et dans lesquels on les transporte avec une vitesse de 1.500 kilomètres à l'heure ? Enfin ne jouirait-on pas mieux du téléphone et du téléphote, en se rappelant les anciens appareils de Morse et de Hugues, si insuffisants pour la transmission rapide des dépêches ?