Author: | J.-H. Rosny aîné (Auteur) | ISBN: | 1230001130980 |
Publisher: | JBR | Publication: | May 15, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | J.-H. Rosny aîné (Auteur) |
ISBN: | 1230001130980 |
Publisher: | JBR |
Publication: | May 15, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
La Guerre du feu suivi du Félin géant (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de J.-H. Rosny aîné
Descriptif : La Guerre du Feu est le roman le plus connu et le plus traduit de J.-H. Rosny aîné. Elle a inspiré nombre de vocations d'archéologues et de paléontologues en exercice aujourd'hui. L’auteur situe son roman au cœur de la Préhistoire, soit environ cent mille ans dans le passé. Depuis des générations, la vie de la tribu des Oulhamrs s'est organisée autour du feu. Mais s'ils savent conserver les braises et attiser les flammes, ils sont en revanche incapables d'allumer le feu, qu’ils conservent précieusement dans trois cages gardées jour et nuit par quatre femmes et deux guerriers. Or un jour, au cours d'un affrontement sauvage avec une tribu ennemie, les cages où brûlait le Feu, source de vie, sont détruites. C'est la catastrophe. Vaincu, le clan fuit derrière son chef Faouhm, en proie au froid et à la nuit. En désespoir de cause, celui-ci promet alors sa nièce Gammla ainsi que le bâton du commandement au guerrier qui rapportera le feu à la tribu.
Le Félin géant est la suite de La Guerre du feu. Aoûn et Zoûhr, fils de la Terre sont déjà des « hommes ». Dans le décor grandiose, sauvage, terrifiant, de l'Europe préhistorique, ils vivent au jour le jour, ils luttent, ils agissent , ils pensent. La forêt fourmille d'une vie fantastique, les léopards, les mammouths, d'autres animaux plus étranges, les gaurs, les rhésus, les dhôles se poursuivent et s'entre-dévorent. Aoûn et Zoûhr tentent confusément de comprendre et de dominer ce qui les entoure. Avec d'autres hommes plus primitifs, les Lémuriens, les Chélléens, les Hommes-du-Feu, ils amorcent des relations amicales ou, au contraire, se livrent à des guerres féroces. De toutes les puissances qui règnent sur ce monde où tout est primitif et gigantesque, la plus redoutable est celle du Félin géant, cet ancêtre monstrueux des lions d'aujourd'hui. Mais l'Homme, finalement, affirme sa primauté, et un orgueil immense emplit la faible poitrine de Zoûhr lorsque le félin colossal le laisse plonger les deux mains dans sa crinière.
Extrait : Les guerriers se nourrirent de chair crue. Ce fut un repas chagrin ; ils aimaient le parfum des viandes rôties. Ensuite, Naoh prit la première veille. Tout son être aspirait la nuit. Il était une forme merveilleuse, où pénétraient les choses subtiles de l’Univers : par sa vue, il captait les phosphorescences, les formes pâles, les déplacements de l’ombre et il montait parmi les astres ; par son ouïe, il démêlait les voix de la brise, le craquement des végétaux, le vol des insectes et des rapaces, les pas et le rampement des bêtes ; il distinguait au loin le glapissement du chacal, le rire de l’hyène, la hurlée des loups, le cri de l’orfraie, le grincement des locustes ; par sa narine pénétraient le souffle de la fleur amoureuse, la senteur gaie des herbes, la puanteur des fauves, l’odeur fade ou musquée des reptiles. Sa peau tressaillait à mille variations ténues du froid et du chaud, de l’humidité et de la sécheresse, à toutes les nuances de la brise. Ainsi vivait-il de ce qui remplissait l’Espace et la Durée.
La Guerre du feu suivi du Félin géant (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie de J.-H. Rosny aîné
Descriptif : La Guerre du Feu est le roman le plus connu et le plus traduit de J.-H. Rosny aîné. Elle a inspiré nombre de vocations d'archéologues et de paléontologues en exercice aujourd'hui. L’auteur situe son roman au cœur de la Préhistoire, soit environ cent mille ans dans le passé. Depuis des générations, la vie de la tribu des Oulhamrs s'est organisée autour du feu. Mais s'ils savent conserver les braises et attiser les flammes, ils sont en revanche incapables d'allumer le feu, qu’ils conservent précieusement dans trois cages gardées jour et nuit par quatre femmes et deux guerriers. Or un jour, au cours d'un affrontement sauvage avec une tribu ennemie, les cages où brûlait le Feu, source de vie, sont détruites. C'est la catastrophe. Vaincu, le clan fuit derrière son chef Faouhm, en proie au froid et à la nuit. En désespoir de cause, celui-ci promet alors sa nièce Gammla ainsi que le bâton du commandement au guerrier qui rapportera le feu à la tribu.
Le Félin géant est la suite de La Guerre du feu. Aoûn et Zoûhr, fils de la Terre sont déjà des « hommes ». Dans le décor grandiose, sauvage, terrifiant, de l'Europe préhistorique, ils vivent au jour le jour, ils luttent, ils agissent , ils pensent. La forêt fourmille d'une vie fantastique, les léopards, les mammouths, d'autres animaux plus étranges, les gaurs, les rhésus, les dhôles se poursuivent et s'entre-dévorent. Aoûn et Zoûhr tentent confusément de comprendre et de dominer ce qui les entoure. Avec d'autres hommes plus primitifs, les Lémuriens, les Chélléens, les Hommes-du-Feu, ils amorcent des relations amicales ou, au contraire, se livrent à des guerres féroces. De toutes les puissances qui règnent sur ce monde où tout est primitif et gigantesque, la plus redoutable est celle du Félin géant, cet ancêtre monstrueux des lions d'aujourd'hui. Mais l'Homme, finalement, affirme sa primauté, et un orgueil immense emplit la faible poitrine de Zoûhr lorsque le félin colossal le laisse plonger les deux mains dans sa crinière.
Extrait : Les guerriers se nourrirent de chair crue. Ce fut un repas chagrin ; ils aimaient le parfum des viandes rôties. Ensuite, Naoh prit la première veille. Tout son être aspirait la nuit. Il était une forme merveilleuse, où pénétraient les choses subtiles de l’Univers : par sa vue, il captait les phosphorescences, les formes pâles, les déplacements de l’ombre et il montait parmi les astres ; par son ouïe, il démêlait les voix de la brise, le craquement des végétaux, le vol des insectes et des rapaces, les pas et le rampement des bêtes ; il distinguait au loin le glapissement du chacal, le rire de l’hyène, la hurlée des loups, le cri de l’orfraie, le grincement des locustes ; par sa narine pénétraient le souffle de la fleur amoureuse, la senteur gaie des herbes, la puanteur des fauves, l’odeur fade ou musquée des reptiles. Sa peau tressaillait à mille variations ténues du froid et du chaud, de l’humidité et de la sécheresse, à toutes les nuances de la brise. Ainsi vivait-il de ce qui remplissait l’Espace et la Durée.