La fin d'une Walkyrie

Romance, Historical
Cover of the book La fin d'une Walkyrie by Delly, Classica Libris
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Author: Delly ISBN: 9788829548743
Publisher: Classica Libris Publication: November 12, 2018
Imprint: Language: French
Author: Delly
ISBN: 9788829548743
Publisher: Classica Libris
Publication: November 12, 2018
Imprint:
Language: French

Fort intelligent, doué d’une rare capacité de travail, le capitaine Vlavesky était noté comme le plus remarquable parmi les officiers des gardes à cheval. Nul mieux que lui, avec ce mélange de fougue et de froide autorité qui le caractérisait, ne savait entraîner ses hommes et s’en faire aveuglément obéir. Très estimé de ses chefs, possédant en outre la faveur impériale, il jouissait d’un fort grand prestige dans le corps d’élite dont il faisait partie.
Sa nature demeurait secrète, même pour ses meilleurs amis. Jamais il ne se livrait, et de ce fait, il avait une réputation de froideur, d’orgueilleuse réserve, qu’il semblait se plaire à entretenir. Mais on le tenait pour un camarade généreux, chevaleresque, et l’on cédait volontiers à son influence, à ce charme impérieux qui se dégageait de toute sa personne, de ses yeux surtout, bleus comme une eau profonde, mystérieux comme elle, ardents ou dédaigneux, selon les moments, et fréquemment songeurs.
Sa mère, nature froide et vaniteuse, s’était peu souciée de son éducation morale. Seuls lui importaient l’intelligence, les dons physiques très brillants, les succès mondains de ce fils unique, héritier de la vieille race. Elle l’avait élevé dans l’égoïsme, dans le culte de soi, elle s’était préoccupée d’en faire, avant toute chose, un grand seigneur très élégant, de goûts raffinés. Maintenant, elle n’avait plus qu’un désir, celui d’un opulent mariage qui redonnerait à Boris la situation d’autrefois.
Les occasions ne manquaient pas, le comte Vlavesky étant l’un des hommes les plus remarqués dans le monde de la cour et dans la haute société de Petersburg. Mais Boris demeurait complètement irréductible. Il entendait conserver, pendant quelques années encore, sa complète indépendance. Devant cette déclaration catégorique, la comtesse avait compris l’inutilité de l’insistance, sachant, mieux que personne, combien peu malléable était la volonté de son fils.

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Fort intelligent, doué d’une rare capacité de travail, le capitaine Vlavesky était noté comme le plus remarquable parmi les officiers des gardes à cheval. Nul mieux que lui, avec ce mélange de fougue et de froide autorité qui le caractérisait, ne savait entraîner ses hommes et s’en faire aveuglément obéir. Très estimé de ses chefs, possédant en outre la faveur impériale, il jouissait d’un fort grand prestige dans le corps d’élite dont il faisait partie.
Sa nature demeurait secrète, même pour ses meilleurs amis. Jamais il ne se livrait, et de ce fait, il avait une réputation de froideur, d’orgueilleuse réserve, qu’il semblait se plaire à entretenir. Mais on le tenait pour un camarade généreux, chevaleresque, et l’on cédait volontiers à son influence, à ce charme impérieux qui se dégageait de toute sa personne, de ses yeux surtout, bleus comme une eau profonde, mystérieux comme elle, ardents ou dédaigneux, selon les moments, et fréquemment songeurs.
Sa mère, nature froide et vaniteuse, s’était peu souciée de son éducation morale. Seuls lui importaient l’intelligence, les dons physiques très brillants, les succès mondains de ce fils unique, héritier de la vieille race. Elle l’avait élevé dans l’égoïsme, dans le culte de soi, elle s’était préoccupée d’en faire, avant toute chose, un grand seigneur très élégant, de goûts raffinés. Maintenant, elle n’avait plus qu’un désir, celui d’un opulent mariage qui redonnerait à Boris la situation d’autrefois.
Les occasions ne manquaient pas, le comte Vlavesky étant l’un des hommes les plus remarqués dans le monde de la cour et dans la haute société de Petersburg. Mais Boris demeurait complètement irréductible. Il entendait conserver, pendant quelques années encore, sa complète indépendance. Devant cette déclaration catégorique, la comtesse avait compris l’inutilité de l’insistance, sachant, mieux que personne, combien peu malléable était la volonté de son fils.

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