Author: | Georges Courteline, Pierre Wolff | ISBN: | 1230002670690 |
Publisher: | Paris, Charpentier & Fasquelle, 1910 | Publication: | October 13, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Georges Courteline, Pierre Wolff |
ISBN: | 1230002670690 |
Publisher: | Paris, Charpentier & Fasquelle, 1910 |
Publication: | October 13, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Laurianne, un fonctionnaire dans la quarantaine, est impatient de recevoir une dépêche qui lui confirmera qu’il est récipiendaire des palmes académiques… En attendant il passe son humeur sur Margot, sa maîtresse, et Ursule sa bonne. Il est en revanche subjugué quand il aperçoit sa voisine Camille. Camille a pour amant le peintre Lavernié (appelé “Duvernié” selon les sources) ; or c’est précisément ce dernier qui doit lui envoyer la dépêche pour les palmes. Finalement, Laurianne n’obtient pas les palmes ; dépité, il propose à Lavernié de lui “refiler” sa maîtresse. Ce dernier le prend au mot, ce qui initie une série d’imbroglios au milieu desquels Margot ne sait où donner de la tête.
Réception
Parce qu’elle mêle l’émotion au rire, la pièce déroute, à sa création, le public et ne rencontre pas le même succès que les saynètes de Georges Courteline. Dans son introduction au théâtre complet du dramaturge, l’universitaire Francis Pruner voit dans le personnage de Lavernié « l’ultime porte-parole au théâtre » de Courteline, La Cruche étant sa dernière pièce. Cette projection est particulièrement palpable dans la déclaration désenchantée du peintre, dans le second acte : « Le fait du véritable artiste n’est pas de se complaire en ce qu’il fit, mais de le comparer tristement à ce qu’il aurait voulu faire ».
Laurianne, un fonctionnaire dans la quarantaine, est impatient de recevoir une dépêche qui lui confirmera qu’il est récipiendaire des palmes académiques… En attendant il passe son humeur sur Margot, sa maîtresse, et Ursule sa bonne. Il est en revanche subjugué quand il aperçoit sa voisine Camille. Camille a pour amant le peintre Lavernié (appelé “Duvernié” selon les sources) ; or c’est précisément ce dernier qui doit lui envoyer la dépêche pour les palmes. Finalement, Laurianne n’obtient pas les palmes ; dépité, il propose à Lavernié de lui “refiler” sa maîtresse. Ce dernier le prend au mot, ce qui initie une série d’imbroglios au milieu desquels Margot ne sait où donner de la tête.
Réception
Parce qu’elle mêle l’émotion au rire, la pièce déroute, à sa création, le public et ne rencontre pas le même succès que les saynètes de Georges Courteline. Dans son introduction au théâtre complet du dramaturge, l’universitaire Francis Pruner voit dans le personnage de Lavernié « l’ultime porte-parole au théâtre » de Courteline, La Cruche étant sa dernière pièce. Cette projection est particulièrement palpable dans la déclaration désenchantée du peintre, dans le second acte : « Le fait du véritable artiste n’est pas de se complaire en ce qu’il fit, mais de le comparer tristement à ce qu’il aurait voulu faire ».