Author: | E. D. | ISBN: | 9782365460187 |
Publisher: | Digital Bazar SAS | Publication: | May 22, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | E. D. |
ISBN: | 9782365460187 |
Publisher: | Digital Bazar SAS |
Publication: | May 22, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
E. D., La Comtesse de Lesbos ou La Nouvelle Gamiani, Texte intégral établi d’après l’édition originale publiée chez la petite Lolotte, Sous les Galeries du Palais Royal, à Paris en 1889.
Édition à laquelle nous avons ajouté une illustration de Martin Van Maele.
Extrait :
«L'heure de la venue du trio se rapproche ; la comtesse et Cécile, celle-ci, après m'avoir longuement embrassé, disparaissent. Bientôt la comtesse revient seule, et, quelques minutes après, le timbre retentit, annonçant les visiteuses attendues que les soubrettes introduisent, entrant à leur suite. La princesse russe, après avoir salué la maîtresse de céans, s'avance vers moi, la main tendue, l'œil souriant en m'appelant bourreau.
— A votre service, lui dis-je.
— Pas aujourd'hui, répondit-elle, mais je ne dis pas non à l'occasion. Vous vous acquittez à merveille de ces délicates fonctions et vous avez deviné la dose qui me convient ; seulement, je crois que vous m'avez un peu marquée hier, et, s'il y parait aujourd'hui, gare à vous !
Voulant me rendre compte sur-le-champ, je trousse la dame, j'écarte la fente du pantalon, et, relevant sa chemise, j'inspecte la place ; la belle mappemonde avait repris tous ses lis, sans garder la moindre rose ; par exemple, j'eus tôt fait d'y semer des roses d'une main leste et dure. La princesse, impassible, quand j'ai laissé retomber les jupes, me regarde d'un air narquois, et, les reprenant dans ses mains, les relève sur ses reins, se penche en avant, me présente la mappemonde tendue, et me dit :
— Ce n'était pas la peine de vous mettre en frais pour si peu ; continuez donc la salve.
Le pantalon, me gênant, je le rabats, je le lui retire, je lui donne la chemise à tenir avec ses jupes, et je lui administre à tour de bras la fessée qu'elle réclame, sans qu'elle laisse échapper un gémissement. Lola, que ce spectacle affriolant émoustille, se jette à genoux devant la princesse, se glisse sous les jupes, et vient fêter le mignon ; la comtesse, à son tour, s'élance vers Sophie, et vient la becqueter. Pendant que les deux charmeresses s'ingénient à hâter le moment de l'extase, je continue à appliquer des gifles retentissantes sur la mappemonde qui se couvre de marbrures roses sur toute sa surface ; et, quand le cul s'agite en soubresauts convulsifs, je suspends la fessée, et, à genoux devant le cul fumant, je dépose mon offrande au bas de la raie, venant augmenter la dose de volupté de la gamahuchée qui s'assied pantelante sur mon nez en pissant de plaisir.
On se met en tenue d'exercice. Blanche, Sophie et Agnès, armées de godmichés, vont faire l'homme. Elles s'installent sur des chaises, la verge au vent, à l'exception de Sophie qui se couche sur le tapis, le ventre en l'air, entre ses deux compagnes ; Mina et Lison enfourchent leurs montures, s'enfoncent la machine dans le ventre et se tiennent sur la pointe des pieds, prêtes à chevaucher ; Lola enjambe Sophie, s'embroche, et s'étend sur elle de tout son long. Je m'assieds à mon tour sur le gros fessier de Lola, les jambes serrées ; la comtesse vient prendre place sur mes cuisses, à cheval sur la quille qui rentre dans sa gaine. Mercedes mène le train, donnant, à chaque coup de reins, une impulsion au cul qui me sert de siège ; à droite et à gauche, les deux amazones chevauchent en cadence, se fixant sur la comtesse.
Pendant deux minutes, c'est une allure lente, mesurée, puis un peu plus accélérée, et enfin, chacune suivant son caprice, elles perdent toute mesure et vont à la diable. Je les laisse mener, tendrement ému, entre ce tas de chairs palpitantes qui me brûlent la peau ; mes cuisses pressées par ces cuisses satinées, mon ventre frôlé par le plus doux velours, mon postérieur agréablement bercé sur son siège moelleux qui se trémousse, me procurant les plus douces sensations. Mercedes se colle à moi, me tord les lèvres, et, bientôt, incapable de faire un mouvement ascendant, elle se remue sur mes cuisses qu'elle serre nerveusement entre les siennes, aspirant dans son vagin contracté la chaud liqueur que lance mon priape ravi, tandis que nos voisines et les succubes roucoulent délicieusement.
Quand la princesse se relève, rouge, palpitante, elle détache son godmiché, se précipite sur Lola, lui passe la main entre les cuisses, essaie de la soulever, sans pouvoir lui faire perdre terre ; elle se jette alors sur son corps, l'enlace, la serre dans ses bras, se frotte à elle, se livre enfin à une pantomime de rut échevelé. Lola s'en débarrasse, la prend sous les fesses, l'enlève comme une plume, la tient un moment en l'air, élevée au-dessus de sa tête, la bouche sur la fente ; puis, la renversant, la tête en bas, elle lui fait reposer les mains par terre, et, plongeant sa figure entre ses cuisses, elle se met à lui bouffer le chat, la maintenant les jambes en l'air, écartées. Agnès se précipite vers le couple, se couche sur le dos, de sorte que sa tête se trouve entre les pieds de Lola et son mignon, à deux doigts des lèvres de Sophie qui se met en devoir de le fêter tendrement. Blanche, prise à son tour d'une douce envie, enjambe la figure d'Agnès, s'accroupit, et présente son conin aux lèvres de son amie ; son visage est tourné vers la grotte de Lola qui est vraiment trop près de sa bouche pour qu'elle résiste au désir de nouer des relations de bon voisinage avec le clitoris. Le quatuor exécute le morceau avec un point d'orgue, soupire en mourant, suivi de plusieurs soupirs et d'un long silence.»
Table des matières :
Chapitre I — Préliminaires
Chapitre II — Quatuor de lesbiennes
Chapitre II — Je prends part à la fête
Chapitre IV — L’hôtel de l'Avenue de Messine. — La chambre à coucher de la comtesse
Chapitre V — Le bain de la comtesse
Chapitre VI — Entrée en scène d'une ingénue qui ne l'est plus
Chapitre VII — Nouvelle recrue, nouvelles amours. — Entre deux feux
Chapitre VIII — Une princesse russe qui a besoin de stimulants
Chapitre IX — Une nuit bien remplie
Chapitre X — Jeux variés
Chapitre XI — Cécile
Chapitre XII — Tendres adieux. — Agréable surprise, Chapitre XIII — Au revoir.
E. D., La Comtesse de Lesbos ou La Nouvelle Gamiani, Texte intégral établi d’après l’édition originale publiée chez la petite Lolotte, Sous les Galeries du Palais Royal, à Paris en 1889.
Édition à laquelle nous avons ajouté une illustration de Martin Van Maele.
Extrait :
«L'heure de la venue du trio se rapproche ; la comtesse et Cécile, celle-ci, après m'avoir longuement embrassé, disparaissent. Bientôt la comtesse revient seule, et, quelques minutes après, le timbre retentit, annonçant les visiteuses attendues que les soubrettes introduisent, entrant à leur suite. La princesse russe, après avoir salué la maîtresse de céans, s'avance vers moi, la main tendue, l'œil souriant en m'appelant bourreau.
— A votre service, lui dis-je.
— Pas aujourd'hui, répondit-elle, mais je ne dis pas non à l'occasion. Vous vous acquittez à merveille de ces délicates fonctions et vous avez deviné la dose qui me convient ; seulement, je crois que vous m'avez un peu marquée hier, et, s'il y parait aujourd'hui, gare à vous !
Voulant me rendre compte sur-le-champ, je trousse la dame, j'écarte la fente du pantalon, et, relevant sa chemise, j'inspecte la place ; la belle mappemonde avait repris tous ses lis, sans garder la moindre rose ; par exemple, j'eus tôt fait d'y semer des roses d'une main leste et dure. La princesse, impassible, quand j'ai laissé retomber les jupes, me regarde d'un air narquois, et, les reprenant dans ses mains, les relève sur ses reins, se penche en avant, me présente la mappemonde tendue, et me dit :
— Ce n'était pas la peine de vous mettre en frais pour si peu ; continuez donc la salve.
Le pantalon, me gênant, je le rabats, je le lui retire, je lui donne la chemise à tenir avec ses jupes, et je lui administre à tour de bras la fessée qu'elle réclame, sans qu'elle laisse échapper un gémissement. Lola, que ce spectacle affriolant émoustille, se jette à genoux devant la princesse, se glisse sous les jupes, et vient fêter le mignon ; la comtesse, à son tour, s'élance vers Sophie, et vient la becqueter. Pendant que les deux charmeresses s'ingénient à hâter le moment de l'extase, je continue à appliquer des gifles retentissantes sur la mappemonde qui se couvre de marbrures roses sur toute sa surface ; et, quand le cul s'agite en soubresauts convulsifs, je suspends la fessée, et, à genoux devant le cul fumant, je dépose mon offrande au bas de la raie, venant augmenter la dose de volupté de la gamahuchée qui s'assied pantelante sur mon nez en pissant de plaisir.
On se met en tenue d'exercice. Blanche, Sophie et Agnès, armées de godmichés, vont faire l'homme. Elles s'installent sur des chaises, la verge au vent, à l'exception de Sophie qui se couche sur le tapis, le ventre en l'air, entre ses deux compagnes ; Mina et Lison enfourchent leurs montures, s'enfoncent la machine dans le ventre et se tiennent sur la pointe des pieds, prêtes à chevaucher ; Lola enjambe Sophie, s'embroche, et s'étend sur elle de tout son long. Je m'assieds à mon tour sur le gros fessier de Lola, les jambes serrées ; la comtesse vient prendre place sur mes cuisses, à cheval sur la quille qui rentre dans sa gaine. Mercedes mène le train, donnant, à chaque coup de reins, une impulsion au cul qui me sert de siège ; à droite et à gauche, les deux amazones chevauchent en cadence, se fixant sur la comtesse.
Pendant deux minutes, c'est une allure lente, mesurée, puis un peu plus accélérée, et enfin, chacune suivant son caprice, elles perdent toute mesure et vont à la diable. Je les laisse mener, tendrement ému, entre ce tas de chairs palpitantes qui me brûlent la peau ; mes cuisses pressées par ces cuisses satinées, mon ventre frôlé par le plus doux velours, mon postérieur agréablement bercé sur son siège moelleux qui se trémousse, me procurant les plus douces sensations. Mercedes se colle à moi, me tord les lèvres, et, bientôt, incapable de faire un mouvement ascendant, elle se remue sur mes cuisses qu'elle serre nerveusement entre les siennes, aspirant dans son vagin contracté la chaud liqueur que lance mon priape ravi, tandis que nos voisines et les succubes roucoulent délicieusement.
Quand la princesse se relève, rouge, palpitante, elle détache son godmiché, se précipite sur Lola, lui passe la main entre les cuisses, essaie de la soulever, sans pouvoir lui faire perdre terre ; elle se jette alors sur son corps, l'enlace, la serre dans ses bras, se frotte à elle, se livre enfin à une pantomime de rut échevelé. Lola s'en débarrasse, la prend sous les fesses, l'enlève comme une plume, la tient un moment en l'air, élevée au-dessus de sa tête, la bouche sur la fente ; puis, la renversant, la tête en bas, elle lui fait reposer les mains par terre, et, plongeant sa figure entre ses cuisses, elle se met à lui bouffer le chat, la maintenant les jambes en l'air, écartées. Agnès se précipite vers le couple, se couche sur le dos, de sorte que sa tête se trouve entre les pieds de Lola et son mignon, à deux doigts des lèvres de Sophie qui se met en devoir de le fêter tendrement. Blanche, prise à son tour d'une douce envie, enjambe la figure d'Agnès, s'accroupit, et présente son conin aux lèvres de son amie ; son visage est tourné vers la grotte de Lola qui est vraiment trop près de sa bouche pour qu'elle résiste au désir de nouer des relations de bon voisinage avec le clitoris. Le quatuor exécute le morceau avec un point d'orgue, soupire en mourant, suivi de plusieurs soupirs et d'un long silence.»
Table des matières :
Chapitre I — Préliminaires
Chapitre II — Quatuor de lesbiennes
Chapitre II — Je prends part à la fête
Chapitre IV — L’hôtel de l'Avenue de Messine. — La chambre à coucher de la comtesse
Chapitre V — Le bain de la comtesse
Chapitre VI — Entrée en scène d'une ingénue qui ne l'est plus
Chapitre VII — Nouvelle recrue, nouvelles amours. — Entre deux feux
Chapitre VIII — Une princesse russe qui a besoin de stimulants
Chapitre IX — Une nuit bien remplie
Chapitre X — Jeux variés
Chapitre XI — Cécile
Chapitre XII — Tendres adieux. — Agréable surprise, Chapitre XIII — Au revoir.