La chute de la Maison Usher

Fiction & Literature, Classics
Cover of the book La chute de la Maison Usher by Edgar Allan Poe, Bibebook
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Author: Edgar Allan Poe ISBN: 9782824706337
Publisher: Bibebook Publication: June 9, 2015
Imprint: Bibebook Language: French
Author: Edgar Allan Poe
ISBN: 9782824706337
Publisher: Bibebook
Publication: June 9, 2015
Imprint: Bibebook
Language: French

La Chute de la maison Usher (The Fall of the House of Usher) est une nouvelle fantastique écrite par Edgar Allan Poe. Elle fut publiée pour la première fois en septembre 1839 dans la revue littéraire Burton's Gentleman's Magazine. Cette nouvelle figure parmi les textes des Nouvelles histoires extraordinaires. Elle a été traduite en français, comme la plupart de ses contes, par Charles Baudelaire et est considérée comme l'une de ses nouvelles les plus célèbres. Extrait : Pendant toute une journée d’automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourds et bas dans le ciel, j’avais traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubre, et enfin, comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher. Je ne sais comment cela se fit, – mais, au premier coup d’œil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d’insupportable tristesse pénétra mon âme. Je dis insupportable, car cette tristesse n’était nullement tempérée par une parcelle de ce sentiment dont l’essence poétique fait presque une volupté, et dont l’âme est généralement saisie en face des images naturelles les plus sombres de la désolation et de la terreur. Je regardais le tableau placé devant moi, et, rien qu’à voir la maison et la perspective caractéristique de ce domaine, – les murs qui avaient froid, – les fenêtres semblables à des yeux distraits, – quelques bouquets de joncs vigoureux, – quelques troncs d’arbres blancs et dépéris, – j’éprouvais cet entier affaissement d’âme qui, parmi les sensations terrestres, ne peut se mieux comparer qu’à l’arrière-rêverie du mangeur d’opium, – à son navrant retour à la vie journalière, – à l’horrible et lente retraite du voile. C’était une glace au cœur, un abattement, un malaise, – une irrémédiable tristesse de pensée qu’aucun aiguillon de l’imagination ne pouvait raviver ni pousser au grand. Qu’était donc, – je m’arrêtai pour y penser, – qu’était donc ce je ne sais quoi qui m’énervait ainsi en contemplant la Maison Usher ?

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La Chute de la maison Usher (The Fall of the House of Usher) est une nouvelle fantastique écrite par Edgar Allan Poe. Elle fut publiée pour la première fois en septembre 1839 dans la revue littéraire Burton's Gentleman's Magazine. Cette nouvelle figure parmi les textes des Nouvelles histoires extraordinaires. Elle a été traduite en français, comme la plupart de ses contes, par Charles Baudelaire et est considérée comme l'une de ses nouvelles les plus célèbres. Extrait : Pendant toute une journée d’automne, journée fuligineuse, sombre et muette, où les nuages pesaient lourds et bas dans le ciel, j’avais traversé seul et à cheval une étendue de pays singulièrement lugubre, et enfin, comme les ombres du soir approchaient, je me trouvai en vue de la mélancolique Maison Usher. Je ne sais comment cela se fit, – mais, au premier coup d’œil que je jetai sur le bâtiment, un sentiment d’insupportable tristesse pénétra mon âme. Je dis insupportable, car cette tristesse n’était nullement tempérée par une parcelle de ce sentiment dont l’essence poétique fait presque une volupté, et dont l’âme est généralement saisie en face des images naturelles les plus sombres de la désolation et de la terreur. Je regardais le tableau placé devant moi, et, rien qu’à voir la maison et la perspective caractéristique de ce domaine, – les murs qui avaient froid, – les fenêtres semblables à des yeux distraits, – quelques bouquets de joncs vigoureux, – quelques troncs d’arbres blancs et dépéris, – j’éprouvais cet entier affaissement d’âme qui, parmi les sensations terrestres, ne peut se mieux comparer qu’à l’arrière-rêverie du mangeur d’opium, – à son navrant retour à la vie journalière, – à l’horrible et lente retraite du voile. C’était une glace au cœur, un abattement, un malaise, – une irrémédiable tristesse de pensée qu’aucun aiguillon de l’imagination ne pouvait raviver ni pousser au grand. Qu’était donc, – je m’arrêtai pour y penser, – qu’était donc ce je ne sais quoi qui m’énervait ainsi en contemplant la Maison Usher ?

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