Author: | Dragoljub Najman, François Furet | ISBN: | 9782706218385 |
Publisher: | (Fayard) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1974 |
Imprint: | Fayard (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Dragoljub Najman, François Furet |
ISBN: | 9782706218385 |
Publisher: | (Fayard) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1974 |
Imprint: | Fayard (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Cet essai – le premier en France à traiter de l’ensemble du problème universitaire dans le monde – débute par une critique radicale de l’inertie et du conservatisme de l’enseignement supérieur. L’auteur ne s’y embarrasse pas de précautions tactiques : à ses yeux, les universités, demeurées pour l’essentiel identiques à elles-mêmes depuis le Moyen Age, non seulement sont de moins en moins adaptées à l’urgence des problèmes sociaux et économiques d’aujourd’hui, mais, constatation plus inquiétante, elles ignorent totalement ceux de demain. Cette étude ne se borne pas à un constat qualitatif d’échec – déjà maintes fois formulé – mais elle s’appuie sur des données statistiques irréfutables et s’étaye d’expériences vécues sur de nombreux campus. C’est l’exemple même d’une analyse marxiste tout à la fois rigoureuse et ouverte, et son intérêt majeur réside dans la richesse et l’efficacité des solutions ici proposées en vue de bâtir le « système d’enseignement supérieur » de demain. Les bastions universitaires doivent céder et des échanges constants s’établir entre les tenants du savoir et ceux qui, à tous les degrés de l’échelle sociale (cadres, employés, ouvriers) ont et auront à l’utiliser. Nous entrons dans l’ère des expériences vivantes où ingénieurs, juristes, hommes politiques devraient enseigner à temps partiel, tout comme les étudiants s’insérer obligatoirement dans le tissu social, apprendre « sur le tas ». Enfin, tous les moyens de la technologie pédagogique (audiovisuel, ordinateur, etc.) doivent être mis en œuvre pour arriver de façon économique à ce résultat. En bref, l’université de demain ne peut plus être réservée à une élite et il ne doit plus exister de « relégués à vie » de la culture.
Cet essai – le premier en France à traiter de l’ensemble du problème universitaire dans le monde – débute par une critique radicale de l’inertie et du conservatisme de l’enseignement supérieur. L’auteur ne s’y embarrasse pas de précautions tactiques : à ses yeux, les universités, demeurées pour l’essentiel identiques à elles-mêmes depuis le Moyen Age, non seulement sont de moins en moins adaptées à l’urgence des problèmes sociaux et économiques d’aujourd’hui, mais, constatation plus inquiétante, elles ignorent totalement ceux de demain. Cette étude ne se borne pas à un constat qualitatif d’échec – déjà maintes fois formulé – mais elle s’appuie sur des données statistiques irréfutables et s’étaye d’expériences vécues sur de nombreux campus. C’est l’exemple même d’une analyse marxiste tout à la fois rigoureuse et ouverte, et son intérêt majeur réside dans la richesse et l’efficacité des solutions ici proposées en vue de bâtir le « système d’enseignement supérieur » de demain. Les bastions universitaires doivent céder et des échanges constants s’établir entre les tenants du savoir et ceux qui, à tous les degrés de l’échelle sociale (cadres, employés, ouvriers) ont et auront à l’utiliser. Nous entrons dans l’ère des expériences vivantes où ingénieurs, juristes, hommes politiques devraient enseigner à temps partiel, tout comme les étudiants s’insérer obligatoirement dans le tissu social, apprendre « sur le tas ». Enfin, tous les moyens de la technologie pédagogique (audiovisuel, ordinateur, etc.) doivent être mis en œuvre pour arriver de façon économique à ce résultat. En bref, l’université de demain ne peut plus être réservée à une élite et il ne doit plus exister de « relégués à vie » de la culture.