Author: | Jean-Antoine Chaptal | ISBN: | 1230001351156 |
Publisher: | HF | Publication: | September 18, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jean-Antoine Chaptal |
ISBN: | 1230001351156 |
Publisher: | HF |
Publication: | September 18, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
LA complication des procédés de la teinture, et la nature mobile et fugace des principes colorans, en ont rendu l’étude très-difficile : l’extrême embarras où se trouve le chimiste pour exécuter les opérations de cet art dans son laboratoire, et la difficulté de les suivre dans les ateliers, ne lui permettent pas de voir par lui-même tous les phénomènes qu’elles présentent ; et, dès-lors, peu familier avec elles, il se borne à raisonner sur des procédés qui lui sont transmis avec plus ou moins d’exactitude.
Presque jusqu’à ces derniers temps, la théorie que les chimistes ont appliquée aux opérations de la teinture, étoit plus propre à en retarder la marche qu’à l’éclairer. Par une aberration bien étrange de l’esprit humain, au moment même où l’analyse commençoit à reconnoître les affinités comme le principe et la cause déterminante de toute action chimique, Hellot et Macquer rapportoient à la mécanique tous les résultats de la teinture : c’étoient par-tout des pointes, des trous, des aiguilles, des chatons, etc.
Cependant, on ne peut pas disconvenir que les écrits d’Hellot, sur la teinture des laines, et ceux de Macquer, sur celle des soies, n’aient rendu de grands services : ils ont fixé les procédés de l’art ; ils ont donné aux opérations une marche plus régulière, et ils ont confié à la réflexion et à un nouvel examen, des procédés qui, jusqu’à eux, étoient restés secrets ou décrits avec peu d’exactitude.
Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait :
LA complication des procédés de la teinture, et la nature mobile et fugace des principes colorans, en ont rendu l’étude très-difficile : l’extrême embarras où se trouve le chimiste pour exécuter les opérations de cet art dans son laboratoire, et la difficulté de les suivre dans les ateliers, ne lui permettent pas de voir par lui-même tous les phénomènes qu’elles présentent ; et, dès-lors, peu familier avec elles, il se borne à raisonner sur des procédés qui lui sont transmis avec plus ou moins d’exactitude.
Presque jusqu’à ces derniers temps, la théorie que les chimistes ont appliquée aux opérations de la teinture, étoit plus propre à en retarder la marche qu’à l’éclairer. Par une aberration bien étrange de l’esprit humain, au moment même où l’analyse commençoit à reconnoître les affinités comme le principe et la cause déterminante de toute action chimique, Hellot et Macquer rapportoient à la mécanique tous les résultats de la teinture : c’étoient par-tout des pointes, des trous, des aiguilles, des chatons, etc.
Cependant, on ne peut pas disconvenir que les écrits d’Hellot, sur la teinture des laines, et ceux de Macquer, sur celle des soies, n’aient rendu de grands services : ils ont fixé les procédés de l’art ; ils ont donné aux opérations une marche plus régulière, et ils ont confié à la réflexion et à un nouvel examen, des procédés qui, jusqu’à eux, étoient restés secrets ou décrits avec peu d’exactitude.