Author: | Sophie Fontanel | ISBN: | 9782234073715 |
Publisher: | Stock | Publication: | April 2, 2003 |
Imprint: | Stock | Language: | French |
Author: | Sophie Fontanel |
ISBN: | 9782234073715 |
Publisher: | Stock |
Publication: | April 2, 2003 |
Imprint: | Stock |
Language: | French |
« L'amour dans la vie des gens, des amis, de la famille, c'est ce que j'en ai vu, moi, l'année dernière, à un moment où j'étais très sensibilisée à ce sentiment, pour des raisons personnelles. Je me suis mise à regarder comment faisaient les autres, ce qu'ils voyaient comme solution pour moi, ou pour eux-mêmes. Et tous les soirs, je notais ce que j'avais vu ou entendu. Ou bien la pensée que ça m'inspirait. J?en recueillais des sentiments divers :
tantôt amusée : « Celui-ci : pas con, il ne pousse pas le catholicisme jusqu?à aimer tout le monde ».
tantôt surprise : « Ma gardienne, le courrier à la main : " Si on n?aimait que les gens qui nous aiment, qui commencerait ? ". » Hilare devant une certaine spontanéïté : « Celui à qui ça fait comme une marque de fabrique : - Moi, je ne dis jamais " Je t?aime ". », mais aussi navrée : « Il préférait penser qu?elle était une sorcière, plutôt que d?admettre que, tout bêtement, il avait été ensorcelé ». Furieuse de temps à autre : « Quand une histoire est impossible, ils pensent que ça n?est pas la peine de la vivre. En revanche, dans les livres ou les films, s?il n?y a pas cette impossibilité, ils trouvent aussitôt que l?histoire est ratée. »
Lucide, parfois: « Une nuit, ça me réveille, la pensée que dans mon cas, l?expression " donnant, donnant " signifie juste que je donne deux fois. »
Isolée, souvent : « Ils pensent que, comme je mets l?art au-dessus de tout, ça veut dire que je mets l?amour en dessous ».
« L'amour dans la vie des gens, des amis, de la famille, c'est ce que j'en ai vu, moi, l'année dernière, à un moment où j'étais très sensibilisée à ce sentiment, pour des raisons personnelles. Je me suis mise à regarder comment faisaient les autres, ce qu'ils voyaient comme solution pour moi, ou pour eux-mêmes. Et tous les soirs, je notais ce que j'avais vu ou entendu. Ou bien la pensée que ça m'inspirait. J?en recueillais des sentiments divers :
tantôt amusée : « Celui-ci : pas con, il ne pousse pas le catholicisme jusqu?à aimer tout le monde ».
tantôt surprise : « Ma gardienne, le courrier à la main : " Si on n?aimait que les gens qui nous aiment, qui commencerait ? ". » Hilare devant une certaine spontanéïté : « Celui à qui ça fait comme une marque de fabrique : - Moi, je ne dis jamais " Je t?aime ". », mais aussi navrée : « Il préférait penser qu?elle était une sorcière, plutôt que d?admettre que, tout bêtement, il avait été ensorcelé ». Furieuse de temps à autre : « Quand une histoire est impossible, ils pensent que ça n?est pas la peine de la vivre. En revanche, dans les livres ou les films, s?il n?y a pas cette impossibilité, ils trouvent aussitôt que l?histoire est ratée. »
Lucide, parfois: « Une nuit, ça me réveille, la pensée que dans mon cas, l?expression " donnant, donnant " signifie juste que je donne deux fois. »
Isolée, souvent : « Ils pensent que, comme je mets l?art au-dessus de tout, ça veut dire que je mets l?amour en dessous ».