Author: | Eugène de Mirecourt | ISBN: | 1230000924849 |
Publisher: | MD | Publication: | February 4, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Eugène de Mirecourt |
ISBN: | 1230000924849 |
Publisher: | MD |
Publication: | February 4, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait :
L’ABBÉ DE LAMENNAIS
Félicité de Lamennais est né à Saint-Malo, le 19 juin 1782,dans la rue où, à treize années de là, Chateaubriand avait vu le jour. Ces deux défenseurs du catholicisme ont eu le même berceau. L’un et l’autre ont combattu l’hydre de l’irréligion. Chateaubriand lutta jusqu’à sa mort. Son compatriote avait depuis longtemps jeté les armes et laissé passer le monstre. Issu d’une grande famille d’armateurs anoblie par Louis XIV pour avoir aidé Duquesne à battre les flottes hollandaises, le jeune Lamennais manifesta, dès son plus jeune âge, une répugnance invincible à embrasser la carrière du commerce.
Enfant de chœur à la cathédrale, il avait été frappé des pompes diocésaines, et, de retour à la maison, il édifiait de petites chapelles, imitant ce qu’il avait vu à l’église et s’exerçant aux cérémonies du culte.
Sa mère, pieuse et sainte femme, était ravie des dispositions de son fils.
Quant au père, moins dévot ou plus prévoyant, il renversa les chapelles et envoya leur jeune desservant à l’école.
Extrait :
L’ABBÉ DE LAMENNAIS
Félicité de Lamennais est né à Saint-Malo, le 19 juin 1782,dans la rue où, à treize années de là, Chateaubriand avait vu le jour. Ces deux défenseurs du catholicisme ont eu le même berceau. L’un et l’autre ont combattu l’hydre de l’irréligion. Chateaubriand lutta jusqu’à sa mort. Son compatriote avait depuis longtemps jeté les armes et laissé passer le monstre. Issu d’une grande famille d’armateurs anoblie par Louis XIV pour avoir aidé Duquesne à battre les flottes hollandaises, le jeune Lamennais manifesta, dès son plus jeune âge, une répugnance invincible à embrasser la carrière du commerce.
Enfant de chœur à la cathédrale, il avait été frappé des pompes diocésaines, et, de retour à la maison, il édifiait de petites chapelles, imitant ce qu’il avait vu à l’église et s’exerçant aux cérémonies du culte.
Sa mère, pieuse et sainte femme, était ravie des dispositions de son fils.
Quant au père, moins dévot ou plus prévoyant, il renversa les chapelles et envoya leur jeune desservant à l’école.