Author: | Éliane Colson-Baerts, Jean-Claude Didelot | ISBN: | 9782213708454 |
Publisher: | Fayard (réédition numérique FeniXX) | Publication: | January 1, 1991 |
Imprint: | Fayard (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Éliane Colson-Baerts, Jean-Claude Didelot |
ISBN: | 9782213708454 |
Publisher: | Fayard (réédition numérique FeniXX) |
Publication: | January 1, 1991 |
Imprint: | Fayard (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
L’école est ce lieu de sécurité, d’épanouissement, d’ouverture à la vie où peuvent s’effacer les injustices sociales, les blessures familiales. Pour mener cette mission, l’école s’est organisée solidement face aux pressions extérieures : c’est une institution. Parfois, tel ou tel représentant de l’école bascule dans l’innommable ; alors, l’institution oublie sa mission pour se crisper. D’institution, elle sombre dans la bureaucratie. Ce livre raconte une histoire vraie, une histoire qui doit alerter les parents, les éducateurs, les enseignants, sans pour autant les faire tomber dans la suspicion systématique. C’est pour cela que la deuxième partie de l’ouvrage, volontairement très documentaire, donne les éléments nécessaires pour que la raison l’emporte sur l’émotion. Mais l’émotion subsiste et elle est légitime car l’atteinte de l’enfant en son intimité, là même où il devrait trouver une protection absolue, est insupportable. Défense de l’enfance, défense de la famille, ce récit est aussi une défense de l’école qui n’aurait rien à gagner à nier la vérité aussi douloureuse soit-elle.
L’école est ce lieu de sécurité, d’épanouissement, d’ouverture à la vie où peuvent s’effacer les injustices sociales, les blessures familiales. Pour mener cette mission, l’école s’est organisée solidement face aux pressions extérieures : c’est une institution. Parfois, tel ou tel représentant de l’école bascule dans l’innommable ; alors, l’institution oublie sa mission pour se crisper. D’institution, elle sombre dans la bureaucratie. Ce livre raconte une histoire vraie, une histoire qui doit alerter les parents, les éducateurs, les enseignants, sans pour autant les faire tomber dans la suspicion systématique. C’est pour cela que la deuxième partie de l’ouvrage, volontairement très documentaire, donne les éléments nécessaires pour que la raison l’emporte sur l’émotion. Mais l’émotion subsiste et elle est légitime car l’atteinte de l’enfant en son intimité, là même où il devrait trouver une protection absolue, est insupportable. Défense de l’enfance, défense de la famille, ce récit est aussi une défense de l’école qui n’aurait rien à gagner à nier la vérité aussi douloureuse soit-elle.