Author: | Louis Auguste Blanqui | ISBN: | 1230000284296 |
Publisher: | Louis Auguste Blanqui | Publication: | December 6, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louis Auguste Blanqui |
ISBN: | 1230000284296 |
Publisher: | Louis Auguste Blanqui |
Publication: | December 6, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXTRAIT:
L’univers est infini dans le temps et dans l’espace, éternel, sans bornes et indivisible. Tous les corps, animés et inanimés, solides, liquides et gazeux, sont reliés l’un à l’autre par les choses même qui les séparent. Tout se tient. Supprimât-on les astres, il resterait l’espace, absolument vide sans doute, mais ayant les trois dimensions, longueur, largeur et profondeur, espace indivisible et illimité.
Pascal a dit avec sa magnificence de langage « L’univers est un cercle, dont le centre est partout et la circonférence nulle part. » Quelle image plus saisissante de l’infini ? Disons d’après lui, et en précisant encore : L’univers est une sphère dont le centre est partout et la surface nulle part.
Le voici devant nous, s’offrant à l’observation et au raisonnement. Des astres sans nombre brillent dans ses profondeurs. Supposons-nous à l’un de ces « centres de sphère », qui sont partout, et dont la surface n’est nulle part, et admettons un instant l’existence de cette surface, qui se trouve dès lors la limite du monde.
EXTRAIT:
L’univers est infini dans le temps et dans l’espace, éternel, sans bornes et indivisible. Tous les corps, animés et inanimés, solides, liquides et gazeux, sont reliés l’un à l’autre par les choses même qui les séparent. Tout se tient. Supprimât-on les astres, il resterait l’espace, absolument vide sans doute, mais ayant les trois dimensions, longueur, largeur et profondeur, espace indivisible et illimité.
Pascal a dit avec sa magnificence de langage « L’univers est un cercle, dont le centre est partout et la circonférence nulle part. » Quelle image plus saisissante de l’infini ? Disons d’après lui, et en précisant encore : L’univers est une sphère dont le centre est partout et la surface nulle part.
Le voici devant nous, s’offrant à l’observation et au raisonnement. Des astres sans nombre brillent dans ses profondeurs. Supposons-nous à l’un de ces « centres de sphère », qui sont partout, et dont la surface n’est nulle part, et admettons un instant l’existence de cette surface, qui se trouve dès lors la limite du monde.