Author: | Fabienne Swiatly | ISBN: | 9782814551336 |
Publisher: | publie.net | Publication: | May 23, 2008 |
Imprint: | publie.net | Language: | French |
Author: | Fabienne Swiatly |
ISBN: | 9782814551336 |
Publisher: | publie.net |
Publication: | May 23, 2008 |
Imprint: | publie.net |
Language: | French |
À ce qui concerne la ville et l’écriture on doit une attention systématique, une place au centre du dispositif des recherches et tentatives que nous rassemblons.
Ainsi a-t-on New York, Los Angeles, ou la radiale ferroviaire de Paris à Saint-Quentin en Yveline.
Ici, la ville n’est pas nommée. Mais c’est la métropole d’aujourd’hui celle qui dérange les lignes, nous saisit par où nous sommes corps ou attention poétique. Le système d’écriture, par sa contrainte même, devient alors l’outil optique, qui révèle les figures, permet qu’elles nous surprennent.
Fabienne Swiatly vit dans cette ville, connaît aussi ses chemins d’eaux. Elle a publoié à la Fosse aux Ours, en 2006, Gagner sa vie qui participe de la même attention subversive à la société contemporaine. Après avoir longtemps collaboré à Aleph Ecritures, elle est membre du comité de rédaction de remue.net.
Et puis l’échappée : l’écran devient la page. Entre les pages surgissent les triptyques d’un photographe, intitulés murs, dessous le fleuve, rues... On trouvera ici sur le Net les galeries virtuelles de Jean-Pierre Maillet. Nous entrons ainsi dans d’autres articulations sensibles, que le support numérique autorise, à condition qu’on lui accorde confiance.
Cette ville. Je la connais bien ou du moins c’est la ville de France que je connais le mieux. Je n’ai jamais pu dire que je l’aimais. Tout au plus que je m’y sens bien mais toujours avec le sentiment que quelque chose m’échappait. Une ville, une grande ville c’est difficile à saisir. Ses limites, ses contours sont imprécis, fuyants. Alors j’ai voulu la regarder avec en moi cette question : une ville cela commence où ? cela se finit comment ? J’ai tenté de la faire entrer dans un cadre littéraire pour mieux la cerner, elle, et ceux qui la traversent, l’animent, la peuplent.
J’ai voulu être précise en m’appuyant sur du flou. Une tentative d’écriture qui m’amène à écrire : j’ai rêvé une ville. Elle a un nom. Je le garde à distance pour rester dans la fiction.
Fabienne Swiatly
À ce qui concerne la ville et l’écriture on doit une attention systématique, une place au centre du dispositif des recherches et tentatives que nous rassemblons.
Ainsi a-t-on New York, Los Angeles, ou la radiale ferroviaire de Paris à Saint-Quentin en Yveline.
Ici, la ville n’est pas nommée. Mais c’est la métropole d’aujourd’hui celle qui dérange les lignes, nous saisit par où nous sommes corps ou attention poétique. Le système d’écriture, par sa contrainte même, devient alors l’outil optique, qui révèle les figures, permet qu’elles nous surprennent.
Fabienne Swiatly vit dans cette ville, connaît aussi ses chemins d’eaux. Elle a publoié à la Fosse aux Ours, en 2006, Gagner sa vie qui participe de la même attention subversive à la société contemporaine. Après avoir longtemps collaboré à Aleph Ecritures, elle est membre du comité de rédaction de remue.net.
Et puis l’échappée : l’écran devient la page. Entre les pages surgissent les triptyques d’un photographe, intitulés murs, dessous le fleuve, rues... On trouvera ici sur le Net les galeries virtuelles de Jean-Pierre Maillet. Nous entrons ainsi dans d’autres articulations sensibles, que le support numérique autorise, à condition qu’on lui accorde confiance.
Cette ville. Je la connais bien ou du moins c’est la ville de France que je connais le mieux. Je n’ai jamais pu dire que je l’aimais. Tout au plus que je m’y sens bien mais toujours avec le sentiment que quelque chose m’échappait. Une ville, une grande ville c’est difficile à saisir. Ses limites, ses contours sont imprécis, fuyants. Alors j’ai voulu la regarder avec en moi cette question : une ville cela commence où ? cela se finit comment ? J’ai tenté de la faire entrer dans un cadre littéraire pour mieux la cerner, elle, et ceux qui la traversent, l’animent, la peuplent.
J’ai voulu être précise en m’appuyant sur du flou. Une tentative d’écriture qui m’amène à écrire : j’ai rêvé une ville. Elle a un nom. Je le garde à distance pour rester dans la fiction.
Fabienne Swiatly