Author: | Georges Ohnet | ISBN: | 9782373630435 |
Publisher: | Bibliothèque malgache | Publication: | January 27, 2016 |
Imprint: | Bibliothèque malgache | Language: | French |
Author: | Georges Ohnet |
ISBN: | 9782373630435 |
Publisher: | Bibliothèque malgache |
Publication: | January 27, 2016 |
Imprint: | Bibliothèque malgache |
Language: | French |
«Les engins blindés que les Anglais viennent de sortir, dans les dernières attaques de Picardie et qui sont dénommés tanks, crèmes de menthe, chenilles, etc., et qui en réalité représentent assez bien les anciennes tarasques qui crachaient du feu, ont causé à nos ennemis un émoi dont ils ne sont pas encore revenus. Or, il paraît que l’engin en question a été inventé par un Allemand, rejeté avec dédain par les Comités militaires, et adopté par les Anglais, qui ont vu, tout de suite, le parti qu’on en pouvait tirer.
Les Allemands, désolés, s’arrachent les cheveux devant leurs tranchées nivelées, leurs fils de fer arrachés, leurs blockhaus démolis, leurs organisations de défense, avec mitrailleuses à tous les coins, aplaties, comme des petits pâtés de sable faits par les enfants dans un jardin. Comment n’ont-ils pas pris les devants, avec une découverte aussi importante? Quels sont les ânes qui ont repoussé l’inventeur? C’est à se damner! Déjà les préparations d’artillerie des Alliés étaient irrésistibles. S’il faut y ajouter le choc de ces machines à détruire et à tuer que les Anglais lancent sur l’ennemi, à quoi se reprendre? Hélas! On ne se reprendra pas. Toute avance à la guerre ne se rattrape plus. Nous en savons quelque chose.»
«Les engins blindés que les Anglais viennent de sortir, dans les dernières attaques de Picardie et qui sont dénommés tanks, crèmes de menthe, chenilles, etc., et qui en réalité représentent assez bien les anciennes tarasques qui crachaient du feu, ont causé à nos ennemis un émoi dont ils ne sont pas encore revenus. Or, il paraît que l’engin en question a été inventé par un Allemand, rejeté avec dédain par les Comités militaires, et adopté par les Anglais, qui ont vu, tout de suite, le parti qu’on en pouvait tirer.
Les Allemands, désolés, s’arrachent les cheveux devant leurs tranchées nivelées, leurs fils de fer arrachés, leurs blockhaus démolis, leurs organisations de défense, avec mitrailleuses à tous les coins, aplaties, comme des petits pâtés de sable faits par les enfants dans un jardin. Comment n’ont-ils pas pris les devants, avec une découverte aussi importante? Quels sont les ânes qui ont repoussé l’inventeur? C’est à se damner! Déjà les préparations d’artillerie des Alliés étaient irrésistibles. S’il faut y ajouter le choc de ces machines à détruire et à tuer que les Anglais lancent sur l’ennemi, à quoi se reprendre? Hélas! On ne se reprendra pas. Toute avance à la guerre ne se rattrape plus. Nous en savons quelque chose.»