Author: | Jacqueline Risset, Philippe Sollers | ISBN: | 9791036903533 |
Publisher: | (Seuil) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1971 |
Imprint: | Seuil (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Jacqueline Risset, Philippe Sollers |
ISBN: | 9791036903533 |
Publisher: | (Seuil) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1971 |
Imprint: | Seuil (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Jeu se compose de quatre parties qui s’enchaînent : Récit, Après-Récit, Jeu, Méthode. C’est-à-dire qu’il (Jeu) est une partie de lui-même. Il sort du Récit qui écrit le nom, dans tous les sens, avec les fragments de « visions » qui traversent le champ biographique — champ ouvert et dissous par le récit qui commence — et saute d’un fragment à l’autre avec le seul fil de ses lettres. Récit est suivi d’un non-récit : les éléments déposés, séparés dans des listes, la fiction et l’ordre de la liste se séparent, se fixent. Jeu intervient alors comme ensemble, qui reprend les fragments et les relance. Et la Méthode vient à la fin, pour commencer. Jeu n’est pas à lire comme un « poème ». Les groupements, les images, n’y sont pas pour être goûtés, isolés en suivant. Ils y sont par rapport à leur suite, qui les vide, en retournement, sous la forme à la fois de l’application et de la loi — pour saisir la pensée quand elle agite les bases, en traversant la « philosophie », la « biographie », le « moment présent ». Ce n’est pas un jeu, il n’est pas un plan ; mais c’est un jeu : il jette.
Jeu se compose de quatre parties qui s’enchaînent : Récit, Après-Récit, Jeu, Méthode. C’est-à-dire qu’il (Jeu) est une partie de lui-même. Il sort du Récit qui écrit le nom, dans tous les sens, avec les fragments de « visions » qui traversent le champ biographique — champ ouvert et dissous par le récit qui commence — et saute d’un fragment à l’autre avec le seul fil de ses lettres. Récit est suivi d’un non-récit : les éléments déposés, séparés dans des listes, la fiction et l’ordre de la liste se séparent, se fixent. Jeu intervient alors comme ensemble, qui reprend les fragments et les relance. Et la Méthode vient à la fin, pour commencer. Jeu n’est pas à lire comme un « poème ». Les groupements, les images, n’y sont pas pour être goûtés, isolés en suivant. Ils y sont par rapport à leur suite, qui les vide, en retournement, sous la forme à la fois de l’application et de la loi — pour saisir la pensée quand elle agite les bases, en traversant la « philosophie », la « biographie », le « moment présent ». Ce n’est pas un jeu, il n’est pas un plan ; mais c’est un jeu : il jette.