Author: | Comtesse de Segur | ISBN: | 1230002346403 |
Publisher: | Paris : Hachette, 1866 | Publication: | May 29, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Comtesse de Segur |
ISBN: | 1230002346403 |
Publisher: | Paris : Hachette, 1866 |
Publication: | May 29, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Jean et Jeannot sont cousins. Ils sont pauvres tous les deux, mais l'un est riche de confiance et d'espoir tandis que l'autre ressasse sans trêve sa malchance. Vient le moment où les deux garçons doivent quitter leur modeste Bretagne pour la bonne ou mauvaise fortune de la vie parisienne...
Jean est d'un caractère agréable (heureux et compatissant) et cela lui attire l'estime et la sympathie de tous. Jeannot, quant à lui, malgré les bons conseils de son cousin et l'aide de deux protecteurs (M. Kersac et M. Abel qui l'aident pour faire plaisir à Jean), devient une véritable canaille, ce qui l'isole progressivement.
L'auteur donne dans ce livre une image positive de la campagne en opposition à la grande ville corruptrice : « Mon dernier mot sur ce magnifique Paris : c’est qu’on doit être bien aise d’en être parti. Il y a du monde partout et on est seul partout. “Chacun pour soi et Dieu pour tous”, dit le proverbe ; c’est plus vrai à Paris qu’ailleurs. »
Elle y montre aussi que les choix de vie (vers le Bien ou vers le Mal) ne sont pas uniquement la conséquence de l'éducation : Jeannot, malgré la bienveillance de Jean et de Simon qui lui prêtent des habits, de M. Kersac qui lui confie son cheval, de M. Abel qui lui fournit 20 francs, choisira toujours la voie du Mal (il maltraite le cheval et tente d'escroquer Jean). Kersac dit de lui : « Rien n'y fera ; c'est un être sans cœur, rien ne le touchera. » M. Abel conclut : « Que puis-je y faire ? Comment changer un cœur mauvais et ingrat ? »
Jean et Jeannot sont cousins. Ils sont pauvres tous les deux, mais l'un est riche de confiance et d'espoir tandis que l'autre ressasse sans trêve sa malchance. Vient le moment où les deux garçons doivent quitter leur modeste Bretagne pour la bonne ou mauvaise fortune de la vie parisienne...
Jean est d'un caractère agréable (heureux et compatissant) et cela lui attire l'estime et la sympathie de tous. Jeannot, quant à lui, malgré les bons conseils de son cousin et l'aide de deux protecteurs (M. Kersac et M. Abel qui l'aident pour faire plaisir à Jean), devient une véritable canaille, ce qui l'isole progressivement.
L'auteur donne dans ce livre une image positive de la campagne en opposition à la grande ville corruptrice : « Mon dernier mot sur ce magnifique Paris : c’est qu’on doit être bien aise d’en être parti. Il y a du monde partout et on est seul partout. “Chacun pour soi et Dieu pour tous”, dit le proverbe ; c’est plus vrai à Paris qu’ailleurs. »
Elle y montre aussi que les choix de vie (vers le Bien ou vers le Mal) ne sont pas uniquement la conséquence de l'éducation : Jeannot, malgré la bienveillance de Jean et de Simon qui lui prêtent des habits, de M. Kersac qui lui confie son cheval, de M. Abel qui lui fournit 20 francs, choisira toujours la voie du Mal (il maltraite le cheval et tente d'escroquer Jean). Kersac dit de lui : « Rien n'y fera ; c'est un être sans cœur, rien ne le touchera. » M. Abel conclut : « Que puis-je y faire ? Comment changer un cœur mauvais et ingrat ? »