Author: | Alfred Roussel | ISBN: | 1230001134049 |
Publisher: | E H | Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Alfred Roussel |
ISBN: | 1230001134049 |
Publisher: | E H |
Publication: | March 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Poursuivant mon étude du Mahâbhârata, je dépouillerai le Sabhâ-Parvan, comme j’ai fait l’Âdi, c’est-à-dire au triple point de vue de la Divinité, de l’homme et des relations de l’un avec l’autre. Je ne relèverai que ce qui est particulier à ce second Parvan et ne se trouve pas dans l’autre, afin d’éviter des redites toujours fastidieuses.
Il n’est pas sans intérêt, me semble-t-il, de suivre cette pensée hindoue, dans tous ses caprices, toutes ses évolutions, vaste labyrinthe où l’on aurait si souvent besoin d’un fil d’Ariane pour ne point se perdre dans toutes ces allées, ces méandres. Le manque de logique nous vaut des imprévus qui ne sont pas toujours sans charme.
Du reste, après avoir pris connaissance de l’Âdi-P., le lecteur sait désormais à quoi s’en tenir là-dessus ; rien ne le surprendra plus, j’en suis persuadé, et ce qu’il aura de mieux à faire sera de laisser, sans autre préoccupation, ses regards errer sur le spectacle aux cent faces diverses, sinon aux cent actes, que le poète, s’inspirant de son seul caprice, déroulera devant lui. Je disais, tout-à-l’heure, qu’il y pourra trouver quelque charme ; je vais plus loin et j’ose l’assurer que ce lui sera peut-être même de quelque profit, surtout s’il a soin de se placer au point de vue de la mentalité hindoue, si je puis ainsi parler, et de juger les personnes et les choses comme a dû le faire et comme l’a fait l’auteur de ce poème, quel qu’il soit, s’appelât-il légion...
Poursuivant mon étude du Mahâbhârata, je dépouillerai le Sabhâ-Parvan, comme j’ai fait l’Âdi, c’est-à-dire au triple point de vue de la Divinité, de l’homme et des relations de l’un avec l’autre. Je ne relèverai que ce qui est particulier à ce second Parvan et ne se trouve pas dans l’autre, afin d’éviter des redites toujours fastidieuses.
Il n’est pas sans intérêt, me semble-t-il, de suivre cette pensée hindoue, dans tous ses caprices, toutes ses évolutions, vaste labyrinthe où l’on aurait si souvent besoin d’un fil d’Ariane pour ne point se perdre dans toutes ces allées, ces méandres. Le manque de logique nous vaut des imprévus qui ne sont pas toujours sans charme.
Du reste, après avoir pris connaissance de l’Âdi-P., le lecteur sait désormais à quoi s’en tenir là-dessus ; rien ne le surprendra plus, j’en suis persuadé, et ce qu’il aura de mieux à faire sera de laisser, sans autre préoccupation, ses regards errer sur le spectacle aux cent faces diverses, sinon aux cent actes, que le poète, s’inspirant de son seul caprice, déroulera devant lui. Je disais, tout-à-l’heure, qu’il y pourra trouver quelque charme ; je vais plus loin et j’ose l’assurer que ce lui sera peut-être même de quelque profit, surtout s’il a soin de se placer au point de vue de la mentalité hindoue, si je puis ainsi parler, et de juger les personnes et les choses comme a dû le faire et comme l’a fait l’auteur de ce poème, quel qu’il soit, s’appelât-il légion...