Author: | Ch de Batz-Trenquelléon | ISBN: | 1230002418353 |
Publisher: | Paris : Oudin, 1885 | Publication: | July 9, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Ch de Batz-Trenquelléon |
ISBN: | 1230002418353 |
Publisher: | Paris : Oudin, 1885 |
Publication: | July 9, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
« ...Quelque digne de l’admiration universelle que soit l’œuvre de Henri IV depuis 1589 jusqu’à sa mort, il n’en est presque rien de grand, presque rien d’heureux pour la France, que le roi de Navarre n’eût déjà manifestement voulu, projeté et entrepris. Avant de succéder à Henri III, il avait donné la mesure de son génie et laissé lire jusqu’au fond de son cœur. Capitaine, il portait en lui les secrets de la victoire, depuis Cahors et Coutras ; politique, il arrivait au trône avec la connaissance approfondie des hommes, des idées et des besoins de son temps ; pasteur de peuples, il avait fait entendre, le premier, au milieu des guerres civiles, ces mots sacrés de paix, de tolérance, de pitié, oubliés dans la fièvre des compétitions et la barbarie des luttes. Henri de Bourbon était « Henri IV » avant que le flot des événements l’eût transporté de « Gascogne » en « France », comme on disait au XVIe siècle. Quand il y fut, l’homme et l’œuvre s’accomplirent. Cette vérité, qui explique l’apparente incorrection de notre titre, ne sera contestée, nous l’espérons, par aucun des lecteurs de Henri IV en Gascogne... ».
« ...Quelque digne de l’admiration universelle que soit l’œuvre de Henri IV depuis 1589 jusqu’à sa mort, il n’en est presque rien de grand, presque rien d’heureux pour la France, que le roi de Navarre n’eût déjà manifestement voulu, projeté et entrepris. Avant de succéder à Henri III, il avait donné la mesure de son génie et laissé lire jusqu’au fond de son cœur. Capitaine, il portait en lui les secrets de la victoire, depuis Cahors et Coutras ; politique, il arrivait au trône avec la connaissance approfondie des hommes, des idées et des besoins de son temps ; pasteur de peuples, il avait fait entendre, le premier, au milieu des guerres civiles, ces mots sacrés de paix, de tolérance, de pitié, oubliés dans la fièvre des compétitions et la barbarie des luttes. Henri de Bourbon était « Henri IV » avant que le flot des événements l’eût transporté de « Gascogne » en « France », comme on disait au XVIe siècle. Quand il y fut, l’homme et l’œuvre s’accomplirent. Cette vérité, qui explique l’apparente incorrection de notre titre, ne sera contestée, nous l’espérons, par aucun des lecteurs de Henri IV en Gascogne... ».