Author: | Mary Shelley | ISBN: | 1230002146904 |
Publisher: | Bahri | Publication: | February 8, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Mary Shelley |
ISBN: | 1230002146904 |
Publisher: | Bahri |
Publication: | February 8, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Frankenstein ou le Prométhée moderne (Frankenstein; or, The Modern Prometheus) est un roman épistolaire publié en 1818 par Mary Shelley. Il relate la création par un jeune savant suisse, Victor Frankenstein, d'un être vivant assemblé avec des parties de chairs mortes. Horrifié par l'aspect hideux de l'être auquel il a donné la vie, Frankenstein abandonne son « monstre ». Mais ce dernier, doué d'intelligence, se venge par la suite d'avoir été rejeté par son créateur et persécuté par la société.
Traduction française de l’édition originale anglaise (1818) par Jules Saladin (1821) .
Illustrations autour du thème de Frankenstein.
Selon Francis Lacassin en 1991, Frankenstein se lit aujourd'hui « par malentendu ». Ce malentendu risque de faire découvrir au lecteur « au lieu d'un monstre dont la laideur déclenche des réactions apeurées et hurlantes, un être mystérieux qui se manifeste peu ». Max Duperray ajoute que le texte peut en effet paraître « primaire », les personnages « diserts », l'intrigue « échevelée », et le monstre « larmoyant », alors que, sous cette primarité apparente, Frankenstein est « un nœud complexe de connotations et de références » : c'est « au pays de Rousseau », autrement dit en Suisse, que Mary Shelley en rédige la version initiale, « à la fois produit du hasard […] et celui d'une nécessité historique ». Passent en effet à travers ce récit, d'abord pastiche des histoires à faire peur, un souffle de révolte et une inquiétude devant ses conséquences. L'universitaire Siv Jansson évoque dans la préface du 15 octobre 1831 la mise en scène d'« une mise au monde, un texte, un sujet qui s'implique dans une écriture, une interrogation sur la création » :
Everything must have a beginning […] and that beginning must be linked to something that went before […] Invention, it must be humbly admitted, does not consist in creating out of the void, but out of chaos; the materials must, in the first place, be afforded; it can give form to dark, shapeless substances, but cannot bring into being the substance itself.
* Chaque chose doit avoir un commencement […] et ce commencement doit être lié à quelque chose l'ayant précédé […] L'invention, admettons-le dans l'humilité, ne consiste pas à créer à partir du vide, mais du chaos ; le matériau doit d'abord être apporté, il peut donner forme à des substances obscures et informes, mais ne saurait mettre au monde cette substance. *
Frankenstein ou le Prométhée moderne (Frankenstein; or, The Modern Prometheus) est un roman épistolaire publié en 1818 par Mary Shelley. Il relate la création par un jeune savant suisse, Victor Frankenstein, d'un être vivant assemblé avec des parties de chairs mortes. Horrifié par l'aspect hideux de l'être auquel il a donné la vie, Frankenstein abandonne son « monstre ». Mais ce dernier, doué d'intelligence, se venge par la suite d'avoir été rejeté par son créateur et persécuté par la société.
Traduction française de l’édition originale anglaise (1818) par Jules Saladin (1821) .
Illustrations autour du thème de Frankenstein.
Selon Francis Lacassin en 1991, Frankenstein se lit aujourd'hui « par malentendu ». Ce malentendu risque de faire découvrir au lecteur « au lieu d'un monstre dont la laideur déclenche des réactions apeurées et hurlantes, un être mystérieux qui se manifeste peu ». Max Duperray ajoute que le texte peut en effet paraître « primaire », les personnages « diserts », l'intrigue « échevelée », et le monstre « larmoyant », alors que, sous cette primarité apparente, Frankenstein est « un nœud complexe de connotations et de références » : c'est « au pays de Rousseau », autrement dit en Suisse, que Mary Shelley en rédige la version initiale, « à la fois produit du hasard […] et celui d'une nécessité historique ». Passent en effet à travers ce récit, d'abord pastiche des histoires à faire peur, un souffle de révolte et une inquiétude devant ses conséquences. L'universitaire Siv Jansson évoque dans la préface du 15 octobre 1831 la mise en scène d'« une mise au monde, un texte, un sujet qui s'implique dans une écriture, une interrogation sur la création » :
Everything must have a beginning […] and that beginning must be linked to something that went before […] Invention, it must be humbly admitted, does not consist in creating out of the void, but out of chaos; the materials must, in the first place, be afforded; it can give form to dark, shapeless substances, but cannot bring into being the substance itself.
* Chaque chose doit avoir un commencement […] et ce commencement doit être lié à quelque chose l'ayant précédé […] L'invention, admettons-le dans l'humilité, ne consiste pas à créer à partir du vide, mais du chaos ; le matériau doit d'abord être apporté, il peut donner forme à des substances obscures et informes, mais ne saurait mettre au monde cette substance. *