12 janvier 2030. L’information court déjà sur tout le réseau NewNet : depuis 19h32, une nouvelle étoile resplendit dans la constellation d’Orion.
Le mystère s’épaissit le 19 janvier lorsque l’astre s’éteint subitement, pour réapparaître le lendemain soir et devenir, cette fois, l’objet extrasolaire le plus brillant du ciel, visible même en plein jour ! L’observatoire de Meudon est en effervescence. Le médiatique professeur Morgenstern veut être le premier à proposer une explication à ce prodigieux phénomène. Pour cela, il convient de terminer au plus vite la mise au point de l’hypertélescope spatial, un outil révolutionnaire capable de produire des images détaillées de lointains systèmes planétaires. Dans le même temps, le libraire Marc Chouviac découvre une série d’indices qui lui font penser que l’étoile est déjà apparue dans le passé… C’est ainsi que débutent deux enquêtes convergentes, l’une scientifique, l’autre historique, qui déboucheront sur la découverte la plus fantastique de tous les temps !
Plongez-vous dans cette investigation scientifique au cœur de l’espace !
EXTRAIT
Soudan, octobre 2026
Dans le désert nubien,
entre la sixième cataracte du Nil et Méroé
En ce milieu d’après-midi, la Land Rover roulait sur une large chaussée en relativement bon état. Normal. Sa construction à la fin du siècle passé avait été financée par le légendaire Oussama Ben Laden, un homme qui avait les moyens de répandre sans lésiner du bitume de qualité.
La route, en s’éloignant du Nil, s’était enfoncée dans la gorge de Sabaloka, puis avait traversé la bourgade animée de Shendi, bariolée des couleurs de son marché. Depuis, elle traçait une ligne presque droite sur le tapis orange du désert, çà et là percé par l’ergot noir d’un rocher pointu, maculé d’éclaboussures glauques, buissons d’acacias. Le véhicule croisait de temps en temps un groupe de Soudanaises voilées, parfois précédées d’un bardot lourdement chargé. Quand le vent capricieux soulevait une nuée de sable, la voiture s’enfonçait aussitôt dans une brume de bronze qui embrouillait le paysage pendant quelques instants.
Seul dans son 4x4 climatisé, Jacques Kieffer était bien et se sentait libre. Enfin délivré de l’étouffant intégrisme qui paralysait Khartoum, il voulait tout transgresser d’un coup: flacon de whisky entre les cuisses, il fumait un énorme cigare en accompagnant à tue-tête la rengaine de son lecteur mp7.
A PROPOS DE L’AUTEUR
12 janvier 2030. L’information court déjà sur tout le réseau NewNet : depuis 19h32, une nouvelle étoile resplendit dans la constellation d’Orion.
Le mystère s’épaissit le 19 janvier lorsque l’astre s’éteint subitement, pour réapparaître le lendemain soir et devenir, cette fois, l’objet extrasolaire le plus brillant du ciel, visible même en plein jour ! L’observatoire de Meudon est en effervescence. Le médiatique professeur Morgenstern veut être le premier à proposer une explication à ce prodigieux phénomène. Pour cela, il convient de terminer au plus vite la mise au point de l’hypertélescope spatial, un outil révolutionnaire capable de produire des images détaillées de lointains systèmes planétaires. Dans le même temps, le libraire Marc Chouviac découvre une série d’indices qui lui font penser que l’étoile est déjà apparue dans le passé… C’est ainsi que débutent deux enquêtes convergentes, l’une scientifique, l’autre historique, qui déboucheront sur la découverte la plus fantastique de tous les temps !
Plongez-vous dans cette investigation scientifique au cœur de l’espace !
EXTRAIT
Soudan, octobre 2026
Dans le désert nubien,
entre la sixième cataracte du Nil et Méroé
En ce milieu d’après-midi, la Land Rover roulait sur une large chaussée en relativement bon état. Normal. Sa construction à la fin du siècle passé avait été financée par le légendaire Oussama Ben Laden, un homme qui avait les moyens de répandre sans lésiner du bitume de qualité.
La route, en s’éloignant du Nil, s’était enfoncée dans la gorge de Sabaloka, puis avait traversé la bourgade animée de Shendi, bariolée des couleurs de son marché. Depuis, elle traçait une ligne presque droite sur le tapis orange du désert, çà et là percé par l’ergot noir d’un rocher pointu, maculé d’éclaboussures glauques, buissons d’acacias. Le véhicule croisait de temps en temps un groupe de Soudanaises voilées, parfois précédées d’un bardot lourdement chargé. Quand le vent capricieux soulevait une nuée de sable, la voiture s’enfonçait aussitôt dans une brume de bronze qui embrouillait le paysage pendant quelques instants.
Seul dans son 4x4 climatisé, Jacques Kieffer était bien et se sentait libre. Enfin délivré de l’étouffant intégrisme qui paralysait Khartoum, il voulait tout transgresser d’un coup: flacon de whisky entre les cuisses, il fumait un énorme cigare en accompagnant à tue-tête la rengaine de son lecteur mp7.
A PROPOS DE L’AUTEUR