Author: | Paul Drouot | ISBN: | 1230001177350 |
Publisher: | NT | Publication: | June 12, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Paul Drouot |
ISBN: | 1230001177350 |
Publisher: | NT |
Publication: | June 12, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’« Eurydice deux fois perdue » est en effet une œuvre admirable, même si, sans imaginer ce qu’elle eût été en sa perfection, on la considère en ce qu’elle est. Dans une prose de poète, magnifique et forte, expressive et harmonieuse, concise, et riche d’étonnantes trouvailles, elle est le poème de l’attente, de la solitude et du souvenir, avec ses espoirs, ses angoisses, ses ardeurs, ses regrets, ses appels, ses colères, ses renoncements. De ces pages, s’exhale le secret du cœur le plus noble et le plus déchiré, le plus tendre et le plus hautain. Et quelle souffrance passionnée, à la fois mystérieuse et poignante, qui va jusqu’au sanglot et au cri, ou se tait dans un silence stoïquement désespéré ! Tourment d’une âme juvénile et torturée, jamais vous n’avez été exprimé avec plus de beauté ! Ô Détresse qui a le visage de l’Amour ! Ô Amour qui a la figure de la Douleur ! Ô Solitude, toi, la voilée !
L’« Eurydice deux fois perdue » est en effet une œuvre admirable, même si, sans imaginer ce qu’elle eût été en sa perfection, on la considère en ce qu’elle est. Dans une prose de poète, magnifique et forte, expressive et harmonieuse, concise, et riche d’étonnantes trouvailles, elle est le poème de l’attente, de la solitude et du souvenir, avec ses espoirs, ses angoisses, ses ardeurs, ses regrets, ses appels, ses colères, ses renoncements. De ces pages, s’exhale le secret du cœur le plus noble et le plus déchiré, le plus tendre et le plus hautain. Et quelle souffrance passionnée, à la fois mystérieuse et poignante, qui va jusqu’au sanglot et au cri, ou se tait dans un silence stoïquement désespéré ! Tourment d’une âme juvénile et torturée, jamais vous n’avez été exprimé avec plus de beauté ! Ô Détresse qui a le visage de l’Amour ! Ô Amour qui a la figure de la Douleur ! Ô Solitude, toi, la voilée !