Essais II

L'époque, la mode, la morale, la satire

Nonfiction, Religion & Spirituality, Philosophy, Epistemology, Political, Ethics & Moral Philosophy
Cover of the book Essais II by Jacques Bouveresse, Agone
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Author: Jacques Bouveresse ISBN: 9782748911053
Publisher: Agone Publication: May 15, 2001
Imprint: Agone Language: French
Author: Jacques Bouveresse
ISBN: 9782748911053
Publisher: Agone
Publication: May 15, 2001
Imprint: Agone
Language: French

À un moment où l’irrationalisme, le relativisme et l’historicisme radical sont devenus obligatoires pour qui veut être un philosophe de notre époque, il est réellement étonnant que le nom de Spengler n’apparaisse pour ainsi dire jamais. Il est vrai que son cas révèle de façon un peu trop voyante l’existence d’un nietzschéisme de droite (pour ne pas dire plus) : un phénomène dont les interprètes français les plus réputés n’aiment généralement pas beaucoup se souvenir. Le Nietzsche de Spengler fait partie des possibilités et des suites que l’on préfère ignorer hypocritement. De façon générale, l’intermède du IIIe Reich a rejeté dans l’oubli un certain nombre d’antécédents hautement significatifs de l’irrationalisme de la philosophie française contemporaine. On peut se demander si ce n’est pas à ce fait qu’elle doit essentiellement sa réputation d’innocence et de progressisme. Il y a des ancêtres qu’on préfère, autant que possible, ne pas connaître. Mais le mieux est encore de ne pas les avoir.

Depuis les années 1960, Jacques Bouveresse n’a cessé de confronter nos modes philosophiques successives aux idées d’auteurs « peu fréquentés » ou « mal famés » : Gottfried Benn, le poète expressionniste ; Oswald Spengler, le penseur du Déclin de l’Occident ; Karl Kraus, le satiriste ; mais aussi les philosophes de la tradition autrichienne, notamment ceux du Cercle de Vienne ; et bien sûr Robert Musil. Il n’y a pas seulement trouvé des armes dans son combat contre les fausses valeurs du monde intellectuel. Il pose en les lisant une question cruciale pour tout rationaliste : quelle part de vérité peut-on reconnaître à l’irrationalisme ou au nietzschéisme sans risquer de perdre l’essentiel ?

Professeur au Collège de France, Jacques Bouveresse a publié de nombreux ouvrages de philosophie du langage et de la connaissance mais aussi sur des écrivains comme Robert Musil et Karl Kraus. Il est aussi l’un des principaux commentateurs français de Ludwig Wittgenstein.

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À un moment où l’irrationalisme, le relativisme et l’historicisme radical sont devenus obligatoires pour qui veut être un philosophe de notre époque, il est réellement étonnant que le nom de Spengler n’apparaisse pour ainsi dire jamais. Il est vrai que son cas révèle de façon un peu trop voyante l’existence d’un nietzschéisme de droite (pour ne pas dire plus) : un phénomène dont les interprètes français les plus réputés n’aiment généralement pas beaucoup se souvenir. Le Nietzsche de Spengler fait partie des possibilités et des suites que l’on préfère ignorer hypocritement. De façon générale, l’intermède du IIIe Reich a rejeté dans l’oubli un certain nombre d’antécédents hautement significatifs de l’irrationalisme de la philosophie française contemporaine. On peut se demander si ce n’est pas à ce fait qu’elle doit essentiellement sa réputation d’innocence et de progressisme. Il y a des ancêtres qu’on préfère, autant que possible, ne pas connaître. Mais le mieux est encore de ne pas les avoir.

Depuis les années 1960, Jacques Bouveresse n’a cessé de confronter nos modes philosophiques successives aux idées d’auteurs « peu fréquentés » ou « mal famés » : Gottfried Benn, le poète expressionniste ; Oswald Spengler, le penseur du Déclin de l’Occident ; Karl Kraus, le satiriste ; mais aussi les philosophes de la tradition autrichienne, notamment ceux du Cercle de Vienne ; et bien sûr Robert Musil. Il n’y a pas seulement trouvé des armes dans son combat contre les fausses valeurs du monde intellectuel. Il pose en les lisant une question cruciale pour tout rationaliste : quelle part de vérité peut-on reconnaître à l’irrationalisme ou au nietzschéisme sans risquer de perdre l’essentiel ?

Professeur au Collège de France, Jacques Bouveresse a publié de nombreux ouvrages de philosophie du langage et de la connaissance mais aussi sur des écrivains comme Robert Musil et Karl Kraus. Il est aussi l’un des principaux commentateurs français de Ludwig Wittgenstein.

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