Author: | Denis Diderot | ISBN: | 1230002785912 |
Publisher: | Paris, Garnier Frères, 1875 | Publication: | November 3, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Denis Diderot |
ISBN: | 1230002785912 |
Publisher: | Paris, Garnier Frères, 1875 |
Publication: | November 3, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Il s’agit d’un dialogue entre le père de « moi » (soit l’auteur), sa sœur, son frère et un docteur. Plusieurs cas sont exposés sur l’application de la loi dont : « Faut-il sauver de la maladie un criminel condamné à mort si l’on est médecin ? » pose ainsi le problème du respect des lois et de l’intérêt collectif.
Cinq autres anecdotes amèneront Diderot à prendre des positions extrêmes, affirmant que parfois « la loi n’a pas le sens commun » et que « la nature a fait les bonnes lois de toute éternité ». Ce qu’il met en cause ici, ce sont les lois iniques qui, au mépris de tout sens moral, laissent trop souvent des citoyens malhonnêtes impunis et condamnent avec sévérité des innocents. C’est pourquoi Diderot favorise en société l’homme de bien qui saurait, quand nécessaire, se mettre au-dessus des lois. Or, le philosophe a conscience des limites de cette proposition idéaliste et se fait chuchoter à l’oreille par son père, à la fin du texte, qu’il ferait bon vivre dans un lieu où certains observeraient cette conduite, mais qu’il ne voudrait pas y vivre si tout un chacun s’y donnait le privilège de transgresser les lois.
Il s’agit d’un dialogue entre le père de « moi » (soit l’auteur), sa sœur, son frère et un docteur. Plusieurs cas sont exposés sur l’application de la loi dont : « Faut-il sauver de la maladie un criminel condamné à mort si l’on est médecin ? » pose ainsi le problème du respect des lois et de l’intérêt collectif.
Cinq autres anecdotes amèneront Diderot à prendre des positions extrêmes, affirmant que parfois « la loi n’a pas le sens commun » et que « la nature a fait les bonnes lois de toute éternité ». Ce qu’il met en cause ici, ce sont les lois iniques qui, au mépris de tout sens moral, laissent trop souvent des citoyens malhonnêtes impunis et condamnent avec sévérité des innocents. C’est pourquoi Diderot favorise en société l’homme de bien qui saurait, quand nécessaire, se mettre au-dessus des lois. Or, le philosophe a conscience des limites de cette proposition idéaliste et se fait chuchoter à l’oreille par son père, à la fin du texte, qu’il ferait bon vivre dans un lieu où certains observeraient cette conduite, mais qu’il ne voudrait pas y vivre si tout un chacun s’y donnait le privilège de transgresser les lois.