Enjeux de philosophie politique moderne

Les violences de l'abstraction

Nonfiction, Social & Cultural Studies, Political Science, Politics, History & Theory
Cover of the book Enjeux de philosophie politique moderne by Michel Terestchenko, Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
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Author: Michel Terestchenko ISBN: 9782130667919
Publisher: Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) Publication: January 1, 1992
Imprint: Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) Language: French
Author: Michel Terestchenko
ISBN: 9782130667919
Publisher: Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
Publication: January 1, 1992
Imprint: Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX)
Language: French

Depuis Machiavel, la question fondamentale de la philosophie politique est : à quelle condition un ordre social stable est-il possible, parmi les hommes pris tels qu'ils sont, c'est-à-dire irrémédiablement égoïstes, et non tels qu'ils devraient être dans une cité parfaite, comme pour les anciens ? Or, deux grands systèmes se sont affrontés dans ce cadre machiavélien. C'est ce dialogue des philosophes politiques modernes que ce livre met en évidence, distinguant : les théoriciens du contrat qui fondent, depuis Hobbes, le lien politique sur une construction politique rationnelle, qui conduit à faire table rase du passé ; les penseurs de l'économie politique qui pensent, avec Adam Smith, l'échange comme le principe d'un ordre spontané, selon l'harmonie naturelle des intérêts. Divergentes, les philosophies du contrat et du marché reposent, cependant, sur la même définition individualiste de l'homme et la même conception utilitariste de la vie en société. Leur affrontement théorique en recoupe d'autres : les libéraux, comme Burke, Constant ou Hayek, s'inquiètent de la reconstruction abstraite de la société à quoi mène le contrat social ; dans le refus de la coutume, ils voient une avancée vers la terreur. De même, le poète et dissident polonais Alexandre Wat, serviteur puis victime du projet totalitaire de la refonte des âmes, en écrit l'horreur et l'échec. Légitimées par des systèmes spéculatifs, certaines théories se sont, depuis deux siècles, révélées terribles. Violences de l'abstraction dont la dénonciation est au cœur de la pensée de Marx, pensée dont la lecture de Michel Henry nous invite, par-delà les contresens de l'idéologie marxiste, à redécouvrir la vérité.

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Depuis Machiavel, la question fondamentale de la philosophie politique est : à quelle condition un ordre social stable est-il possible, parmi les hommes pris tels qu'ils sont, c'est-à-dire irrémédiablement égoïstes, et non tels qu'ils devraient être dans une cité parfaite, comme pour les anciens ? Or, deux grands systèmes se sont affrontés dans ce cadre machiavélien. C'est ce dialogue des philosophes politiques modernes que ce livre met en évidence, distinguant : les théoriciens du contrat qui fondent, depuis Hobbes, le lien politique sur une construction politique rationnelle, qui conduit à faire table rase du passé ; les penseurs de l'économie politique qui pensent, avec Adam Smith, l'échange comme le principe d'un ordre spontané, selon l'harmonie naturelle des intérêts. Divergentes, les philosophies du contrat et du marché reposent, cependant, sur la même définition individualiste de l'homme et la même conception utilitariste de la vie en société. Leur affrontement théorique en recoupe d'autres : les libéraux, comme Burke, Constant ou Hayek, s'inquiètent de la reconstruction abstraite de la société à quoi mène le contrat social ; dans le refus de la coutume, ils voient une avancée vers la terreur. De même, le poète et dissident polonais Alexandre Wat, serviteur puis victime du projet totalitaire de la refonte des âmes, en écrit l'horreur et l'échec. Légitimées par des systèmes spéculatifs, certaines théories se sont, depuis deux siècles, révélées terribles. Violences de l'abstraction dont la dénonciation est au cœur de la pensée de Marx, pensée dont la lecture de Michel Henry nous invite, par-delà les contresens de l'idéologie marxiste, à redécouvrir la vérité.

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