Elliot Murphy
Just a story from... the last of the Art Rock star
Biography & Memoir, Composers & Musicians
| Author: | Eric Smets | ISBN: | 9782357796843 |
| Publisher: | Camion Blanc | Publication: | March 15, 2015 |
| Imprint: | Language: | French |
| Author: | Eric Smets |
| ISBN: | 9782357796843 |
| Publisher: | Camion Blanc |
| Publication: | March 15, 2015 |
| Imprint: | |
| Language: | French |
Si vous êtes un tant soit peu intéressé par le Classic Rock, vous ne pouvez pas ne pas aimer Elliott Murphy. Si vous avez grandi aux sons des groupes des 60’s et du début des 70’s, vous ne pouvez que tomber sous le charme de ses chansons. Cet artiste n’a pas révolutionné la musique rock, il n’a pas inventé un style à lui seul, il n’a pas la prétention d’être un instrumentiste hors pair, juste un incroyable artisan qui sculpte ses chansons comme d’autres travaillent des blocs de marbres en y mettant un maximum d’humanité. En le voyant sur scène, on ne peut s’empêcher de penser qu’il y aura toujours plus d’émotions dans un solo d’harmonica que dans trois notes de synthétiseur… Si les Inuits connaissent près de quarante mots pour décrire la neige, Elliott Murphy jongle avec une quarantaine d’intonations pour parler de la nuit, de la solitude et des relations sentimentales. Dandy romantique, dans la grande tradition de F. Scott Fitzgerald, égaré au départ dans le monde de la nuit new-yorkaise de Lou Reed et des New York Dolls, présenté hâtivement comme un nouveau Bob Dylan, il se brûlera les ailes au contact du music business. Revenu de nulle part après l’avènement du Punk, ce poète maudit sera adopté par l’Europe au point de venir s’y installer en 1989 et d’y trouver un nouvel équilibre. Racé, arty, cet amoureux inconditionnel du Rock et de la culture (« la littérature est ma religion, le Rock’n’roll mon addiction ») a ponctué sa carrière de nombreux disques et de quelques textes et livres remarquables. Avec un peu de chance, vous pourrez peut-être l’apercevoir à une terrasse de Saint Germain des Prés, en train de siroter une tasse de thé en lisant le New York Times. Cela ne l’empêche pas, le soir, de donner des concerts qu’il a souvent bien du mal à ne pas prolonger, pour la plus grande joie du public. « Rock’n’roll’n’Rock’n’roll Oh it makes me feel alive », tel est son cri de guerre, mâtiné d’une solide dose d’humour et d’autodérision qui ne font que rendre le personnage encore plus attachant, plus proche de nous.
Si vous êtes un tant soit peu intéressé par le Classic Rock, vous ne pouvez pas ne pas aimer Elliott Murphy. Si vous avez grandi aux sons des groupes des 60’s et du début des 70’s, vous ne pouvez que tomber sous le charme de ses chansons. Cet artiste n’a pas révolutionné la musique rock, il n’a pas inventé un style à lui seul, il n’a pas la prétention d’être un instrumentiste hors pair, juste un incroyable artisan qui sculpte ses chansons comme d’autres travaillent des blocs de marbres en y mettant un maximum d’humanité. En le voyant sur scène, on ne peut s’empêcher de penser qu’il y aura toujours plus d’émotions dans un solo d’harmonica que dans trois notes de synthétiseur… Si les Inuits connaissent près de quarante mots pour décrire la neige, Elliott Murphy jongle avec une quarantaine d’intonations pour parler de la nuit, de la solitude et des relations sentimentales. Dandy romantique, dans la grande tradition de F. Scott Fitzgerald, égaré au départ dans le monde de la nuit new-yorkaise de Lou Reed et des New York Dolls, présenté hâtivement comme un nouveau Bob Dylan, il se brûlera les ailes au contact du music business. Revenu de nulle part après l’avènement du Punk, ce poète maudit sera adopté par l’Europe au point de venir s’y installer en 1989 et d’y trouver un nouvel équilibre. Racé, arty, cet amoureux inconditionnel du Rock et de la culture (« la littérature est ma religion, le Rock’n’roll mon addiction ») a ponctué sa carrière de nombreux disques et de quelques textes et livres remarquables. Avec un peu de chance, vous pourrez peut-être l’apercevoir à une terrasse de Saint Germain des Prés, en train de siroter une tasse de thé en lisant le New York Times. Cela ne l’empêche pas, le soir, de donner des concerts qu’il a souvent bien du mal à ne pas prolonger, pour la plus grande joie du public. « Rock’n’roll’n’Rock’n’roll Oh it makes me feel alive », tel est son cri de guerre, mâtiné d’une solide dose d’humour et d’autodérision qui ne font que rendre le personnage encore plus attachant, plus proche de nous.
